samedi 29 octobre 2011

Quizz !

ATTENTION !!!!

A partir de maintenant, il vous faudra vous rendre très régulièrement sur le blog car dans un futur proche (ahah !), nous vous proposerons un Quizz avec des cadeaux à la clef.

Pensez à dormir un peu quand même ! A bientôt !


lundi 24 octobre 2011

Los Glaciares


Mardi 18 Octobre 2011:

Nous quittons Ushuaia dans le noir, départ à 5h du matin pour El Calafate.

La Terre de Feu étant séparée du reste de l'Argentine par le Chili et le détroit de Magellan, nous avons à faire 4 arrêts. Le 1er pour quitter l'Argentine, tampon; le 2ème pour entrer au Chili, tampon; le 3ème pour passer le détroit, pas de tampon et le 4ème pour quitter le Chili et re rentrer en Argentine, deux tampons! Dans le bus, nous retrouvons le couple de français rencontré au parc national. Merci à Louise-Laure et Mathieu grâce à qui les 4 heures d'attente à Rio Gallegos (ville où il n'y a RIEN à faire) sont passées beaucoup plus vite.

Nous arrivons à 2h du matin à El Calafate, rejoignons notre hostel et au lit!!!

Jeudi 20 Octobre 2011:

Nous partons en début de matinée pour le glacier Perito Moreno. C'est l'un des seuls glaciers de Patagonie qui avance encore, environ 2m par jour mais du fait de ses fractures (quand un morceau de glace se détache du glacier) sa surface reste constante. Le front du glacier est d'environ 5 kilomètres de long pour 60 mètres de hauteur.



Nous nous baladons sur les passerelles mais n'avons pas la chance d'assister à une grande fracture seulement à des petites mais qui font déjà un bruit énorme.

Le soir, nous prenons le bus pour El Chalten, la capitale nationale du trekking.



Vendredi 21 Octobre 2011:


Nous retrouvons un couple de polonais, Monika et Tomasz, rencontré à Ushuaia et décidons de faire une randonnée pour nous rendre au pied du Fitz Roy tous les quatre.
Cette montagne de 3405 mètres d'altitude est également connue sous le nom de cerro Chalten signifiant « montagne qui fume » en langage Telhueche (peuple habitant la région lors de sa découverte). Ce nom fait allusion aux nuages presque toujours présents à la cime du Fitz Roy. D'ailleurs les premiers explorateurs pensaient que c'était un volcan jusqu'en 1902. Le nom de Fitz Roy fut donné à cette montagne en 1877 par l'explorateur Francisco Pascasio Moreno en l'honneur du capitaine Robert FitzRoy qui l'avait précédé dans la découverte de la région mais n'avait pu aller jusqu'au bout du fait d'un problème technique sur son bateau.
Malgré sa faible altitude, le Fitz Roy est réputé pour être une des montagnes les plus dures au monde. Il faut un très haut niveau d'escalade pour atteindre le sommet et les conditions climatiques extrêmes ne facilitent pas la tâche.

Mais accéder au pied du Fitz Roy cela se mérite. Nous peinons et sans le soutien de Monika et Tomasz, nous aurions très certainement renoncé. Après 4h30 de marche dont 2h de grosse montée dans la neige, nous y sommes mais le Fitz Roy fait son timide et se cache derrière des nuages. Par contre, nous avons la chance de voir des condors.


Après la montée, la descente. Elle est censée prendre 3h mais nous mettons un peu plus de temps car Julien se fait mal au genou.
En tout 8h de marche et de douleurs mais des paysages magnifiques!

Samedi 22 Octobre 2011:

Après notre longue marche d'hier, repos!! Le genou de Julien va mieux mais nous ne voulons pas forcer les choses.
Nous nous baladons dans la ville et allons boire un verre le soir avec notre couple d'amis polonais. D'ailleurs nous avons une bonne excuse pour faire la fête, c'est l'anniversaire de Viviane, la mère d'Aurore. Bon anniversaire!!!
Demain ce sont les élections présidentielles en Argentine et une étrange règle vient perturber la soirée. La veille d'élection, pas de vente d'alcool à partir de 20h jusqu'à 21h le lendemain (après l'annonce des résultats)... Nous imaginons cette loi en France.... impossible !

Dimanche 23 Octobre 2011:

Nous rentrons sur El Calafate avant notre départ demain pour Puerto Madryn.
Aujourd'hui, élections présidentielles ! C'est le même type de scrutin qu'en France sauf que le candidat doit obtenir soit 45% des voix, soit 40% des voix et doit alors avoir au moins 10 points d'avance sur le second pour être élu dès le premier tour.
La vente d'alcool est toujours interdite jusqu'à 21h ce soir et ce partout, dans les bars mais aussi les supermarchés.
A 21h30, les résultats tombent, Cristina Fernandez de Kirchner est réélue avec 52,75% des voix, le second, Mr Binner n'a que 17%.
Les klaxons résonnent dans la ville, et nous sommes sûrs que la bière coule à flots dans les bars !

jeudi 20 octobre 2011

Fin del Mundo


Ushuaïa, bout du monde, Terre de Feu, Cap Horn, quarantièmes rugissants... Autant de noms mythiques qui contribuent à faire de cette région un lieu à part sur la planète. Arriver en Terre de Feu, c'est l'assurance de trouver quelque chose d'unique et de marcher dans les traces des grands explorateurs comme Magellan qui découvrit cette île en 1520.

Jeudi 13 Octobre 2011 :

Nous avons un vol à 4h du matin donc nous passons la nuit à l'aéroport (ce qui n'est définitivement pas une bonne idée!!). Julien arrive à dormir un peu (en bonne compagnie) mais pas Aurore.
Nous arrivons donc à Ushuaia (le bout du monde) à 9h du matin et dès la sortie de l'aéroport, nous sommes éblouis par les paysages et le soleil!!!
Nous partons à pied (pas de bus à l'aéroport) à la recherche d'un hostel pour les prochains jours.
Après 40 minutes de marche (avec les gros sacs, c'est long) nous nous arrêtons dans le premier que nous trouvons, et ce fût une bonne trouvaille.
Nous passons la journée à nous reposer un peu, à prendre des informations sur la région et à faire les courses pour la randonnée et le camping dans le parc national.

           

Vendredi 14 Octobre 2011 :

Après une matinée tranquille à l'hostel, nous partons à la découverte de la ville d'Ushuaia, la ville la plus australe du monde. Elle fut fondée en 1884 et se développa tout d'abord autour du bagne que le gouvernement argentin avait décidé d'y installer. C'est maintenant la capitale de la région de la Terre de Feu. Nous faisons une visite au musée du bout du monde et pouvons y voir le bureau du premier gouverneur d'Ushuaia.
Puis, motivés par le froid, nous décidons d'aller nous équiper un peu avant d'aller au parc national pour deux jours. Nous achetons des cache-oreilles et une paire de gants pour Aurore.
Et attention à ne pas oublier le petit coup de tampon-déco sur le passeport !



Samedi 15 et Dimanche 16 Octobre 2011:

Nous partons de l'hostel avec un gros sac à dos, la tente et le sac photo. Dans le gros sac: un change chacun, notre équipement pour la nuit et deux jours de nourriture (espérons que nous ne nous perdrons pas!!).
Arrivés au parc, nous attaquons par une randonnée de 4 heures avec une pause déjeuner dans un superbe décor. Qui a porté le gros sac? Aurore bien sûr! Enfin durant 1h, Julien a fait le reste!!
Une fois au camping Lago Roca, installation de la tente puis nouvelle balade d'1 heure (sans le sac, c'est plus sympa). Au retour, nous buvons un chocolat chaud maison délicieux au café du camping et rencontrons un couple de français qui a dormi au gite et y a eu très froid, cela ne nous rassure pas.
Finalement, la nuit dans la tente se passe bien. Nous n'avons quasiment pas froid (Aurore a mit ses cache-oreilles dans la nuit) et bien dormi.
Le matin, nous décidons de faire la montée du Cerro Guanaco, 4km avec 850 mètres de dénivelé donc une bonne pente. A la moitié, nous devons faire demi-tour, Julien n'étant pas encore tout à fait remis de son coup de froid (et je ne suis pas mécontente de cette décision).
Nous rentrons à l'hostel après deux jours entourés d'une nature magnifique.

 

Lundi 17 Octobre 2011:

Aujourd'hui, nous allons voir des pingouins! Nous avons choisi une excursion où nous allons marcher sur une île à côté d'eux.
Sur cette île se trouve deux races de pingouins: les pingouins Magellan et les pingouins Papua (prononcer papoua). Ils se différencient par leur plumage, leur façon de marcher et de nager. Les Papua sont les pingouins les plus rapides du monde à la nage, ils peuvent atteindre 34km/h.
Après cette petite balade sur l'île, nous passons par un musée sur la faune aquatique tenu par un centre d'étude de celle-ci. Ce centre récupère les dépouilles d'animaux trouvés sur les plages afin de les étudier et expose certains squelettes.
Nous rentrons sur Ushuaia, un peu déçus par la trop courte visite de l'île.

  

mercredi 12 octobre 2011

Buenos Aires 2


Après un deuxième voyage en car de 19h, nous voici de nouveau à Buenos Aires. Nous nous installons dans un hostel et, pour la première fois de notre voyage, nous sommes en dortoir car les prix des chambres sont très élevés !!

Lundi 10 Octobre 2011:


Nous partons visiter la ville à pied. Nous passons tout d'abord devant le Congrès, monument impressionnant sur l'Avenida de Mayo. Cette avenue donne ensuite sur la Plaza de Mayo (Place de Mai) qui a été le théâtre d'événements comme les rondes des Mères de la Place de Mai. Tous les jeudis depuis le 30 avril 1977, un groupe de mères dont les enfants ont « disparu » sous la dictature militaire de 1976 à 1983 venait manifester afin d'obtenir des réponses et plus de démocratie. Elles ont continué à manifester jusqu'en 2006, date à laquelle le Président Nestor Kirchner a fait réviser des lois donnant l'immunité à des responsables de l'époque qui ont alors été jugés et condamnés. Les Mères de la place de Mai sont l'unique organisation de femmes en Argentine, activiste des droits de l'homme. A ne pas confondre avec les grands-mères de la Place de Mai, ONG crée en 1977 afin de retrouver les enfants volés par la dictature (ceux des personnes disparues) et de les rendre à leurs familles légitimes. Les deux organisations sont proches.

Nous traversons cette place et continuons en direction de la Casa Rosada (la Maison Rose) lieu où se trouvent les bureaux de la Présidente de la République, Cristina Kirchner. La couleur rose de cet édifice viendrait du Président Sarmiento qui le fit peindre en 1868 pour représenter symboliquement la fusion des deux factions politiques rivales de l'époque dont les couleurs étaient rouge pour l'une et blanc pour l'autre.


Après un arrêt dans un restaurant nommé « El Gatto » (le chat), nous partons nous balader dans un parc puis décidons de rentrer. Les choses se compliquent alors quelque peu. Comme nous l'avions déjà dit, le système de bus est compliqué et nous avons donc acheté un guide. Mais même avec le guide ce n'est pas simple. En effet, il faut chercher quels bus passent dans le secteur dans lequel nous voulons nous rendre puis voir si un de ces bus passe dans le secteur dans lequel nous sommes, une fois un bus trouvé il faut trouver son arrêt!! Tout ça en faisant attention à le prendre dans le bon sens!!
Julien ayant un meilleur sens de l'orientation qu'Aurore, il finit par trouver le bus et nous rentrons à l'hostel après une bonne journée de marche.

Mardi 11 Octobre 2011:

Aujourd'hui direction La Boca, quartier réputé pour ses façades colorées, son club de foot et ses danseurs de tango. Au moment de l'expansion de la ville de Buenos Aires, ce quartier accueillait une forte population immigrée italienne et espagnole qui ont peint leur façade de maison de nombreuses couleurs donnant son identité au quartier.
Nous parlions de son club de foot et nous passons bien entendu par le stade « la Bombonera » (la bonbonnière; surnommée ainsi à cause de sa forme rectangulaire très spéciale) du club Boca Juniors, un des stades les plus célèbres du monde.




A Buenos Aires, et surtout dans le quartier de la Boca, Boca Juniors, c'est une institution ! Les couleurs du club (bleu roi et or) s'étendent bien au delà du stade: sur les façades des maisons, dans toutes les boutiques de vêtements, il y a des maillots, des écharpes et mêmes des sous-vêtements aux couleurs du club, les affiches à la gloire du club et de son président sont omniprésentes dans les rues. Le foot en Argentine, c'est une religion !


La Bombonera se visite dans la journée et le must, c'est bien évidement le tour guidé qui vous fait faire le tour du stade, rentrer dans les vestiaires, marcher sur le bord de la pelouse et vous expérimentez même une petite tradition locale dont on vous expliquera plus loin dans l'article la teneur.

La visite commence par un petit « jeu » où chacun doit annoncer sa nationalité et le club supporté et où le guide ne se prive pas pour balancer quelques piques (la France est épargnée mais les voisins Brésiliens et les Espagnols en prennent pour leur grade !) mais le tout dans une très bonne ambiance. La visite se poursuit et après avoir monté quelques marches, nous entrons enfin dans les gradins côté « v.i.p », la meilleure vue !


Le guide nous explique alors l'histoire de ce stade et l'histoire du club.
Le stade a pour nom officiel Alberto J.Armando et a été construit entre 1938 et 1940 avec seulement deux étages de gradins et en 1953, le 3ème étage fût construit. Ce stade a une capacité de 50000 places ce qui nous étonne car il semble plutôt petit mais le guide nous explique qu'en Amérique du Sud, les gradins sont partagés en deux catégories : les gradins assis et les « Popular » qui sont en fait des places debout ! Forcément le stade gagne en capacité ! C'est certainement pour cette raison que l'ambiance (et les tremblements du stade quand les supporters se mettent à sauter) pendant les matchs à la Bombonera est légendaire.
Ensuite le club : 23 fois champion d'Argentine et 18 coupes internationales gagnées (record du monde partagé avec le Milan AC), le club est une référence en Amérique du Sud mais aussi dans le monde. Certains des meilleurs joueurs sont venus jouer ici comme Diego Maradona, le « dieu » du football Argentin (il a une église à son nom !!!) ou récemment Riquelme et Palermo (ce dernier détient le record du club, 230 buts en 393 matchs).

Le système de fonctionnement du club est commun en Amérique du Sud, il est basé sur le système des socios. Les socios sont en quelques sorte les « actionnaires » du club, ils payent un abonnement annuel (très cher) qui leur permet d'assister à tous les matchs du club. Le nombre de socios est limité et les demandes de cartes peuvent prendre entre 5 et 10 ans dans l'attente qu'une place se libère car ici on est socios pour la vie ! Voir même de père en fils.
Avec ce système, ce sont les socios qui élisent le président du club tous les 4 ans par le biais d'un référendum, les supporters sont donc directement impliqués dans le club et donc dans sa réussite.
On retrouve ce système en Europe (en Espagne) dans quelques clubs comme le Real Madrid et le FC Barcelone. En France, aucun club ne possède ce système.


Nous continuons la visite et arrivons aux gradins « Popular » où le guide nous apprend quelques bases pour être un vrai supporter de CABJ (Club Atletico Boca Juniors). Déjà savoir sauter en rythme ! C'est très important. Ensuite savoir chanter (« Alé, alé, aaaaalé ooooh ! ») et dernier point, quand Boca Juniors marque un but, savoir grimper aux grandes grilles de protection entourant la pelouse ! C'est une tradition qu'on ne peut refuser alors tout le monde s'y met !! (Par contre, ça fait mal aux doigts !)


Après cette visite mouvementée, nous nous dirigeons vers le côté plus traditionnel de la Boca, la rue Caminito et ses façades peintes. Nous avons de la chance, il fait beau. Ce quartier très touristique regorge de petites terrasses de restaurants au milieu desquelles des danseurs de tango exécutent quelques pas.
Nous regrettons un peu le côté très commercial du quartier malgré le fait que ce soit un lieu très beau et très vivant. Il y a beaucoup de petites échoppes d'artisanat, de vendeurs de tableaux, de caricaturistes et de vendeurs de souvenirs.

 


                                       

Après la courte visite du lieu (il n'y a que deux rues), nous nous posons dans un bar qui diffuse le match France-Bosnie, décidément c'est journée foot. Heureusement que les danseurs de tango sont là pour nous faire un peu oublier notre piètre équipe nationale...  

lundi 10 octobre 2011

Iguazu


Nous voici à Iguazu (ou Iguaçu en brésilien. Prononcer dans les 2 cas « Iguassou »).

Heureusement que les cars argentins sont bien équipés : fauteuils s'inclinant à 160°, repas servis le soir et petit déjeuner le matin (par contre, la nourriture n'est pas top), films durant le trajet (bon, soit espagnol sous titré anglais, soit anglais sous titré espagnol, alors Aurore a parfois un peu de mal à suivre), distribution de couverture et de petit oreiller.
Un grand merci à Jean-Marc pour son approvisionnement régulier en séries télé et grâce à qui ces 19 heures nous ont semblé beaucoup moins longues!!!

Après ce long trajet, nous voici à Puerto Iguazu, petite ville à côté des chutes. Nous nous installons dans un hostel (backpacker/auberge de jeunesse argentin) et nous baladons un peu en ville.
Nous irons demain voir les chutes, d'abord du côté brésilien puis du côté argentin.

Jeudi 6 et Vendredi 7 Octobre 2011 :

Nous partons de l'hôtel pour le terminal de bus de Puerto Iguazu pour prendre la navette vers la partie brésilienne des chutes. Il s'agit du côté où la vue est la plus panoramique.
Après une quarantaine de minutes, nous descendons de bus pour faire les formalités afin de sortir de l'Argentine. Les douaniers brésiliens sont beaucoup plus « cools », nous n'avons pas à descendre du bus, le chauffeur prend les passeports et va les faire tamponner pour nous. Et un nouveau tampon sur le passeport !!! Déjà quatre en à peine un mois … Bon d'accord celui-ci ne compte pas vraiment !

La partie Brésilienne est beaucoup plus courte que la partie Argentine et ne nécessite que 2-3 heures en prenant son temps pour faire le circuit. Mais elle n'en est pas moins magistrale ! Voici un petit aperçu de la première vue des chutes à quelques marches de la descente du bus.


Impressionnant n'est-ce pas ? Et quand on connait les chiffres, ça l'est encore plus. Les chutes d'Iguazu, c'est plus de 270 cascades qui s'étendent sur environ 2,5Km de large, 6 millions de litres d'eau qui se déversent par seconde et presque 90 mètres de hauteur pour la plus haute cascade.
Elles ont été découvertes au 16ème siècle par un explorateur espagnol, Alvar Nunez Cabeza de Vaca, et sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984.

 

Après cette matinée brésilienne, nous retournons côté Argentin pour voir les chutes de plus près. Les circuits sont beaucoup plus longs et nous n'avons le temps d'en faire qu'un aujourd'hui. Nous choisissons le circuit intérieur qui est le plus bas, environ à la moitié de la hauteur des cascades. Ce circuit permet d'approcher les cascades sous un autre angle et de prendre, sur certains points de vue, une véritable douche tant la plateforme est proche de l'eau. Et ce n'est pas désagréable car la température est montée jusqu'à 38° aujourd'hui ! (Et ce n'est que le début du printemps ici …)

 

Ce soir nous buvons un bon verre de vin à la santé de la mère de Julien qui fête son anniversaire aujourd'hui ! (70 ans c'est un sacré cap ! ..... Quel fils indigne je fais, ne me croyez pas. Elle a beaucoup moins que ça !!! )

Le lendemain, nous revenons côté Argentin afin d'explorer les deux derniers circuits : le circuit supérieur et la fameuse passerelle de la « Garganta del Diablo » (« gorge du diable »).
Comme son nom l'indique, le circuit supérieur se situe au dessus des chutes et c'est sur des passerelles construites à flan de falaise que nous nous promenons avec une vue splendide de l'ensemble.

                          

Et pour finir, direction la plus grande, la plus grosse et la plus puissante des cascades : la Garganta del Diablo. Pour rejoindre le sommet de celle-ci, nous empruntons une très longue passerelle qui traverse le Rio Iguazu (le fleuve qui forme les cascades). Sur cette passerelle, nous nous rendons vraiment compte de la taille du fleuve qui, déjà large à la base, s'élargit à l'approche des chutes.
Arrivés à la cascade, il est impossible de voir le fond car la puissance de la chute d'eau est telle qu'il s'en dégage une brume persistante qui arrose copieusement les pauvres touristes que nous sommes. Malgré le brumisateur gratuit très sympathique par cette chaleur, nous ne trainons pas trop de peur que nos appareils photos ne prennent l'eau. Mais nous avons réussi à prendre quelques photos de la bête quand même.


Pour bien terminer la journée, nous décidons de prendre un petit tour en bateau qui nous emmène au pied des chutes. Quand on dit au pied des chutes, c'est en fait presque sous la cascade, nous ressortons donc trempés mais ravis !
Vous comprendrez que l'on n'ai pas pu sortir l'appareil photo ;)

vendredi 7 octobre 2011

Argentina !


Et voilà ! Changement de pays, changement de continent, changement de culture et changement de voyage pour nous. A partir d'aujourd'hui plus de voiture et ça change tout. Il va falloir négocier les taxis, s'arranger avec les horaires de bus et de train, oublier le gps et surtout porter les gros sacs à dos !!! Certains points nous manquent déjà mais vraiment le contact avec les gens est immédiatement différent. Nous vivons vraiment le voyage.

Dimanche 2 octobre 2011:

Après 12 heures d'avion (de jour...), nous arrivons à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine. Nous récupérons les bagages, prenons un taxi pour l'hôtel et le soir, sortons rapidement manger quelque chose dans le quartier de l'hôtel et nous nous laissons tenter par de la viande car la viande argentine est réputée pour être l'une des meilleures du monde.
Très bon en effet mais ce n'est pas non plus transcendant comme nous avons pu le lire dans certains guides. Mais ce n'était que dans un bar/restaurant donc nous retenterons l'expérience dans un vrai restaurant de « carne » (viande en espagnol).

Le lendemain est consacré à la prise d'informations pour la suite du voyage argentin. Nous nous baladons entre les différents offices de tourisme régionaux qui sont une vraie mine d'info très spécialisées sur une région. L'inconvénient, c'est qu'il faut en faire 4 ou 5 pour avoir tout le programme donc cela prend du temps. Nous prenons connaissance des temps de trajet et décidons de partir directement pour Iguaçu le lendemain puis de revenir visiter la ville la semaine prochaine. Nous partons donc réserver les billets de bus dans la station principale et les choses ne sont pas simples. Il y a en effet des dizaines de compagnies de bus qui sillonnent l'Argentine et il y en a toujours plusieurs qui vont au même endroit.
Nous nous lançons dans une étude de marché qui se révèle être vouée à l'échec car toutes les compagnies pratiquent les mêmes prix... Ah, les voies de la concurrence sont impénétrables... Nous finissons par trouver un « South pass » qui est en fait un achat de 5 billets de bus à utiliser et qui revient à 30 pésos (5 euros environ) plus cher que le simple aller-retour Buenos Aires/Iguaçu. Nous « gagnons » donc 3 tickets de bus; pas mal.
Après avoir booké nos billets pour le lendemain soir (19h), nous rentrons à l'hôtel pour préparer le voyage avec les prospectus récoltés durant la journée.

Mardi 4 octobre 2011:


Nous avons une très grosse partie de la journée pour visiter un peu la ville en attendant l'horaire du bus. Nous décidons tout d'abord de nous rendre à pied dans le quartier de San Nicolas afin de voir le fameux obélisque, symbole de Buenos Aires. Puis nous optons pour le bus pour rejoindre le quartier de... Nous devons ici préciser que le système de bus est très compliqué à saisir. Les arrêts n'indiquent pas toutes les lignes, il n'y a aucune carte des trajets des lignes sur les arrêts et il faut impérativement des pièces pour payer le trajet. Il faut donc demander aux locaux de vous indiquer la bonne ligne pour la destination souhaitée (en espagnol ce qui complique encore la chose pour nous, « porque hablamos un poquito poquito de espagnol »; pour les gens qui sont pires que nous: « parce que nous parlons un tout petit petit peu espagnol ») et trouver les fameuses pièces/pésos. Pour le premier, il faut se débrouiller avec les cartes, les mains et les 4 mots d'espagnol que Julien connaît et pour le deuxième point, il faut faire la queue dans une banque car les commerces n'acceptent que de changer 1 pésos …

           


Bref après quelques pérégrinations, nous parvenons à prendre notre bus vers le quartier de Recoleta et ses parcs et surtout la fameuse sculpture de fleur géante, « Floralis Genérica » dont les pétales métalliques se ferment la nuit. Puis nous reprenons un autre bus et allons nous balader au bord de l'eau à Puerto Madero, l'ancien port reconverti en quartier branché. Nous nous arrêtons prendre un verre et il est déjà l'heure de retourner à l'hôtel récupérer les bagages. Direction la gare, avec les sacs sur le dos, pour 19h de bus et les chutes d'Iguaçu à l'arrivée!!

      

lundi 3 octobre 2011

Bilan : Afrique du Sud

Et voilà, déjà la fin de notre séjour en Afrique du Sud !

Ce fût un très beau voyage, très instructif et très orienté "nature". Les paysages sont à couper le souffle, les animaux des parcs sont vraiment fantastiques et les habitants sont d'une extrême gentillesse.


Un tour à deux en Afrique du Sud c'est :
  • Plus de 8200 km (merci les parcs nationaux)
  • Plus de 2400 photos/vidéos prises (nous en avons effacé un peu depuis !)
  • 9 nuits sous tente (peut mieux faire!)
  • 5 backpackers
  • 4 repas dans la voiture
  • 2 parcs nationaux et des centaines d'animaux vus
  • 0 accident de la route (enfin presque... ;) ) et 0 excès de vitesse (aucune contravention reçue ce jour)
  • Et bien sûr plein de rencontres très sympa !

Informations diverses concernant l'Afrique du Sud :
  • La nourriture est classique, type occidentale, sauf le braai et quelques plats issus des traditions ethniques.
  • La monnaie est le Rand (1euro = 10 rand)
  • Le litre d'essence sans-plomb est entre 9R50 et 10R50
  • Le prix moyen: d'un lit en dortoir est de 60R - d'un emplacement de tente est de 50R p/p - d'une chambre 2 personnes en backpackers est de 220R
  • Les campings sont extrêmement bien équipés ! Des sanitaires très propres (WC/Douche), un espace cuisine, des braais sur tous les emplacements. Prévoir de faire à manger sur place est très rentable.
  • Le rythme Sud-Africain est très différent du notre: lève très tôt (5h30-6h00) et couche très tôt (21h30-22h00) ce qui entraine un manque d'animation dans les villes le soir.
  • Les routes sont plutôt correctes, malgré pas mal de nids de poule. Il y a encore des gravels roads (pistes) dans quelques régions et certaines nécessitent d'avoir un 4x4. Mais le pays est très accessible en voiture normale.

C'est vraiment un pays dans lequel nous reviendrons car il reste encore beaucoup à visiter.
Mais pour le moment nous prenons l'avion ce dimanche 2 Octobre pour l'Argentine et Buenos Aires. Amérique du Sud nous voilà !


                              
Afficher Afrique du Sud sur une carte plus grande
                                       

dimanche 2 octobre 2011

BIG 5 !!!!!!


Dimanche 25 septembre au samedi 1er octobre 2011:

Nous reprenons nos bonnes vieilles habitudes de parc animalier et nous levons à 5h30 pour arriver à 6h (ouverture des portes) devant le parc.
Nous entrons par la Phabeni Gate dans le but de rejoindre Crocodile Bridge où nous devons rester 4 nuits.


L'objectif d'un safari au Kruger est bien évidemment de voir les « Big 5 » (prononcer à l'anglaise: Big Five – les 5 grands). Ce sont les cinq animaux (Eléphants, Buffles, Rhinocéros, Lions et Léopards) les plus rares/grands/difficiles à chasser et/ou dangereux d'Afrique du Sud.
Voir les cinq en un séjour c'est bien mais les voir tous en une journée, c'est une chance que bien peu de gens ont. Et nous sommes plutôt bien partis car le premier jour, nous voyons quatre des Big Five! Ne manque que le léopard, réputé le plus dur.
Mais il n'y a pas que les Big Five dans le parc. Il est aussi (sur)peuplé d'impalas ou d'antilopes en tout genre, d'hippopotames, de zèbres, de girafes et de centaines d'espèces différentes d'oiseaux. Ce parc est légendaire pour sa faune et quand on y est, on comprend pourquoi.

        

Le parc Kruger :

A l'origine le parc est une réserve animalière connue sous le nom de « Réserve animalière de Sabie », créée en 1898 par Paul Kruger alors Président de la République du Transvaal. En effet, celui-ci était très soucieux de la diminution rapide de la vie sauvage.
Mais c'est le 31 Mai 1926, à l'occasion du vote de l'Acte des Parcs Nationaux, que le parc national du Kruger est créé en réunissant les réserves animalières de Sabie et de Shingwedzy.
En 1927, le parc ouvre ses portes au public. Et depuis il est devenu l'un des parcs incontournables pour les safaris (avec le Serengeti et le Massai Mara en Tanzanie et au Kenya) et surtout le premier parc d'Afrique du Sud.

Le parc Kruger en chiffres :  
  • 350 Km de long
  • 60 Km de large               
  • 31 000 Buffles
  • 12 000 Eléphants
  • 7 000 Girafes
  • 225 Guépards
  • 130 000 Impalas
  • 950 Léopards
  • 2 000 Lions
  • 23 000 Zèbres
  • 3 500 Rhinocéros blancs
  • 300 Rhinocéros noirs
  • plus de 507 espèces d'oiseaux

Il faut savoir que la vitesse dans le parc est limitée à 50 sur les routes goudronnées et à 40 sur les pistes. Vitesse que nous n'atteignions que rarement car pour voir les animaux il faut scruter le moindre bosquet, le moindre trou dans le bush, sous peine de passer à quelques mètres d'un fauve sans le voir. 
A moins que vous ne cherchiez un éléphant ou une girafe, ces derniers étant visibles à longue distance.

Nous arrivons à Crocodile Bridge à 6h du soir (horaire limite de fermeture des portes) et installons la tente pour le séjour. Nous rencontrons un photographe sud-africain, Philippe DeVilliers alias Phil, qui a sa tente à quelques mètres. 
Il revient tout juste d'un voyage de 70 jours en 4x4, avec un ami, à travers le Mozambique, la Zambie et la Tanzanie dans le but de visiter le Serengeti. Ils ont passé 70 nuits sous tente et ont emporté des gros sacs de ballons de foot, jouaient au foot avec les jeunes des villages traversés et donnaient les ballons à la fin du match. (site internet : Serengetitrip.com)
Diplômé d'un master en conservation de la vie sauvage (oui en Afrique du Sud ça existe !), il s'est reconverti dans la photographie, principalement animalière. Nous avons donc échangé de longues heures sur les techniques de prise de vue ainsi que des astuces sur le comportement animal et comment les repérer.


Mais nous avons aussi tenté notre 2ème braai en sa compagnie (vous vous souvenez, le barbecue raté du Addo!), et nous avons pris une leçon de cuisine.
En fait tout est dans la précision :
  • Braise bien rouge mais pas trop chaude non plus.
  • Retourner très régulièrement les viandes. (Mais vraiment souvent !)
  • Pour le maïs, laisser cuire 20 minutes en tournant d'un huitième de tour toutes les 2 minutes.
Comme il le dit « Le Braai c'est un sport en Afrique du Sud ! ». Paraît-il qu'un homme qui ne sait pas faire un braai ne trouvera jamais de femme...

Après avoir fait le plein d'informations sur le parc et sa faune, nous nous laissons tenter par une randonnée dans le parc. Oui, une randonnée à pied dans le bush au milieu des fauves et des rhinocéros ! Rassurez vous, nous étions encadrés par deux rangers armés de fusils (juste au cas où... on ne sait jamais...) qui connaissent le bush comme leur poche.


Après le petit briefing sympa de départ (« Ne vous éloignez pas, restez en ligne et si un rhino charge, vous avez deux secondes pour monter dans l'arbre le plus haut sinon ça ne sert à rien de courir »), nous tombons nez à nez avec un reste de crâne d'impala, les hyènes ne sont pas loin !
D'ailleurs nous tombons sur une de leur trace (Jouez avec nous à "Où est la trace?"). Quand on sait que leurs mâchoires peuvent broyer de gros os sans problème, nous n'avons pas vraiment envie d'en rencontrer aujourd'hui.

   

La marche se poursuit et nous croisons deux rhinocéros blancs, trop loin et cachés dans le bush pour prendre des photos mais suffisamment prêt pour qu'un rhino pas content gratte la terre avec ses pattes pour annoncer une charge …. Nos guides nous font vite sortir de leur territoire pour le calmer.

L'après midi, de retour au camp, nous décidons de rester 2 nuits de plus dans le parc, mais dans un camp plus au nord car nous avons deux jours avant notre départ en Argentine où nous n'avions encore rien prévu et nous n'avons toujours pas vu de léopard!!
Et bien nous en a pris car en remontant la route pour nous rendre dans l'autre camp, Aurore repère un animal caché dans le bush, et il s'agit... d'un magnifique léopard qui décide de se diriger droit sur notre voiture (nous réalisons par la suite que le moteur étant coupé, nous n'aurions pas pu remonter les vitres en cas d'attaque!) puis de la contourner par l'arrière et de traverser la route pour se rendre au point d'eau de l'autre côté.
Cette journée fut particulièrement agréable car nous avons la chance de voir aussi les autres Big Five!!!

   
Nous passons la nuit au camp de Satara et le lendemain repartons pour la cinquième journée à la recherche d'animaux. Après avoir roulé deux heures sans voir grand chose, nous tombons sur un groupe d'une dizaine de lions et de lionnes qui se reposent près d'un point d'eau. 
Tout à coup, les lions se lèvent et commencent à se déplacer vers un troupeau de buffle qui paissent. Les buffles, voyant les lions, se regroupent mais les lions commencent à les chasser. Nous avons eu la grande chance de voir le début de la chasse, les buffles fuyant et les lions les pourchassant réussissant presque à en attraper un, puis le troupeau part hors de notre vue.
Mais ce n'est pas fini, des lions sont restés en arrière puis tout le groupe revient, la chasse ayant échouée (ce qui n'a pas déplu à Aurore). Les lions restent à portée de notre objectif quelques minutes, nous permettant de faire de très belles photos après nous avoir offert ses magnifiques moments de vie sauvage!!


Bilan de notre séjour: les Big Five, une marche dans le bush et des lions chassant ainsi que beaucoup d'autres animaux, en tout, 27 espèces animales et 33 espèces d'oiseaux vu. Oui vraiment notre séjour fut une réussite.  

Petit bonus : Le lion qui rit ! (certifié sans trucage !)