vendredi 30 mars 2012

Photographies

J'ai reçu plusieurs mails me demandant des conseils ou des détails sur les photos. Aussi j'ai décidé de faire un petit article sur les « techniques » de base en photo. Internet regorge de tutoriels/cours/explications techniques sur ce sujet et certainement mieux fait et plus complet que ce que je vous propose ici mais vous aurez au moins une base pour commencer.


L'APN (appareil photographique numérique) :

Avant toute chose, pour commencer à photographier, il vous faut..... un appareil photo (un APN dans le jargon ) ! Logique non? Et c'est certainement ce point qui va influencer toutes vos futures photos. Je ne vais pas faire de comparatif ici, vous en trouverez plein sur internet, mais avant tout il est important de bien cerner vos besoins.
Dans ce voyage, nous avons croisé tellement de gens avec de gros reflex qui utilisent leur APN de façon complètement ridicule et seulement parce que ces gens là n'ont pas pris le temps de se poser la question de l'utilisation qu'ils en auront. Ils ont tout simplement pris l'APN le plus cher en pensant qu'il ferait de plus belles photos.

Voici quelques questions pour vous aider :
  • Suis-je intéressé par la partie technique d'un APN ?
  • Vous voulez faire des photos ou de la photo ? (photos "vacances" ou photos plus travaillées)
  • Mes photos sont destinées à rester sur un écran ou à être imprimées ?
  • Quel est mon budget ?

Clairement si la partie technique ne vous intéresse pas, que vous êtes plutôt photos de vacances et que vos photos ne seront pas vraiment imprimées (en plus grand format que le format photo standard), je vous conseille fortement un APN compact. La qualité de certains de ces appareils est vraiment impressionnante et pour 200-300€ vous trouverez des choses déjà satisfaisantes. D'autant plus que le poids et l'encombrement sont réduits. Et ne prenez pas forcément celui qui aura le plus de Mégapixels, ce n'est pas un gage absolu de qualité.

Si vous voulez vraiment vous investir dans la photo et essayer de pousser un peu plus loin que de la photo "souvenir", les choses se compliquent pour choisir votre APN. Mais ici je vous laisse trouver par vous même le boitier qui vous convient. J'ai dit le boitier car quand on parle de photos travaillées il est, pour moi, impératif d'avoir un appareil où l'on peut changer d'objectifs. Nous avons donc un boitier et des objectifs.
Choisir son boitier est une chose mais il est tout aussi (voir plus) important de choisir ses objectifs. Ce sont eux qui vont définir la qualité finale de vos photos. Choisir un boitier pro à 1500€ pour prendre des objectifs bas de gamme n'a aucun sens. De même qu'un boitier bas de gamme avec des objectifs pro, ça ne servira qu'à jeter de l'argent par les fenêtres.
Essayez de rester cohérent dans vos choix.

Le kit basique du photographe serait à peu près ceci :
  • Un boitier
  • Une gamme d'objectifs adaptée aux besoins (si le budget est limité au départ vous pouvez commencer avec un objectif standard type 24-70 ou 24-105 puis en acquérir d'autres plus tard en fonction de vos besoins)
  • 2 cartes mémoires
  • Des filtres UV sur chaque objectif (protègent surtout l'objectif des rayures)
  • Un polarisant
  • Un flash (optionnel au tout début mais important par la suite)
  • Un trépied (optionnel au tout début mais important par la suite)
  • De quoi nettoyer vos objectifs et boitiers


Réglages de base :

Je ne vais pas détailler les parties techniques car d'autres l'ont fait mieux que je ne le ferais mais voici quelques articles que vous devez lire pour comprendre le fonctionnement d'un APN :

-Sensibilité Iso (qui remplace les ASA en photo argentique)

Bon après avoir compris ceci, vous prenez votre appareil et vous enlevez le mode « Automatique » qui est simplement une succession de compromis et qui donnera au final une image potable mais moyenne si vous comparez à ce que vous allez faire en mode Av (priorité ouverture) / Tv (priorité vitesse) / M (Manuel).

Seconde chose à faire, régler l'appareil pour que celui ci prenne à la fois des photos Jpeg (image numérique standard) et des photos RAW.
Le Jpeg est en fait une photo qui a déjà été traitée numériquement puis compressée pour que les couleurs et la lumière de la photo soient de la qualité d'une photo finie. Le RAW c'est la photo brute, sans aucun traitement et sans compression, ce qui en fait des fichiers volumineux sur le disque dur et une image en « attente de traitement » avec moins de contraste, de saturation...

Exemple (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

RAW avant traitement
(Taille du fichier : 24,6Mo) 
Après traitement et compression Jpeg
(Taille du fichier : 5,5Mo)


Le post-traitement :

Mais alors, où est l'intérêt ? Et bien il faut aller le chercher dans le post-traitement.
Vous voulez faire de la photo ? Quasiment impossible de couper aujourd'hui à la partie informatique qui l'accompagne. Absolument toutes les photos que vous voyez sont traitées numériquement. Le Jpeg lui même est un traitement de la photo, donc toutes vos photos numériques sont traitées de toute façon. Alors pour avoir pile-poil ce que vous souhaitez, autant le faire vous même. Et c'est ici que le RAW intervient.

Le RAW contient beaucoup plus d'informations que le Jpeg (plus de détails dans la photo) ce qui va vous permettre de changer la luminosité et les couleurs de façon plus grande et en gardant plus de qualité que vous ne le ferez en travaillant directement sur un Jpeg.
Il vous faut aussi un logiciel. Le plus connu étant Photoshop mais il est d'une incroyable technicité et vous n'arriverez probablement à rien de bon avant des mois d'entrainement. Aussi je vous conseille Lightroom (la même compagnie que Photoshop) qui possède des fonctions basiques faciles d'accès et d'autres plus évoluées qui nécessiteront un plus grand apprentissage mais vous aurez des résultats très convaincants en peu de temps.
Le prix du logiciel est absolument hors budget pour tout photographe amateur mais je sais que vous pourrez, disons..... en trouver un tombé du camion... humhum ;)

Le post-traitement sert aussi à recadrer une image, faire ressortir les couleurs ou au contraire passer en noir et blanc ou changer la balance des blancs d'une image.

Mais des images valent plus qu'un long discours alors voici quelques exemples. Ce ne sont pas forcément les plus belles photos mais elles montrent bien la différence :

                                              Avant                                                   Après






Alors, convaincus par l'utilisation d'un post-traitement ? C'est long oui mais vous aurez une réelle satisfaction d'avoir une photo qui vous plait et de qualité.

Vous aurez aussi rapidement des préférences, des types de photo que vous arriverez le mieux à faire. Perfectionnez vous dans votre domaine de prédilection mais n'oubliez pas pour autant le reste, vous apprendrez beaucoup en réfléchissant sur la manière de faire une bonne photo dans un domaine que vous maitrisez mal.

Enfin après toutes ces règles de composition, de lumières et de techniques, voici la principale

Brisez les règles !!!!!

Faites vous plaisir et laissez parler votre sensibilité. Ne réfléchissez pas trop car les meilleures photos sont celles que vous avez faites instinctivement. 

Ps: Si vous avez besoin de plus de détails sur certains points, d'aide pour choisir un APN ou toute autre question qui vous viendrait à l'esprit, vous pouvez m'envoyer un mail.


Rappel:

La plupart des photos et vidéos sur ce blog ont été prises par nos soins. Vous pouvez les utiliser pour un usage personnel.
Pour tout autre utilisation, partielle ou intégrale, merci de nous contacter pour accord.
D'une manière générale, pour éviter d'éventuels problèmes d'autorisation, merci d'éviter de propager des photos où l'on reconnaît des visages (humains).

Nous avons aussi les photos en haute résolution (5616 x 3744 ; Jpeg et RAW) qui peuvent être imprimées en grand format. Contactez nous si vous en voulez une dans cette qualité.

Nous avons aussi un grand nombre de photos qui ne sont pas sur le blog. Si vous cherchez une photo particulière, nous l'avons peut être. Contactez nous.

Julien

mercredi 28 mars 2012

Bornéo la sauvage

Après un passage par Singapour où nous avons été accueillis par Sonia et Benjamin, la cousine de Julien et son mari (merci encore pour ces trois jours très agréables), nous voici en Malaisie et plus précisément au Sarawak sur l'île de Bornéo. L'île de Bornéo est la plus grande île de forêt tropicale du monde et trois pays se partagent le terrain.
La plus grande partie est la partie sud qui appartient à l'Indonésie, elle s'appelle « Kalimatan ». Ensuite la Malaisie possède la majorité de la partie de nord de l'île partagée en deux régions: le Sarawak et le Sabah. Et enfin le dernier pays est Brunei, ou plutôt le sultanat de Brunei, petit pays très riche grâce à de grosses ressources pétrolières.

L'île est réputée pour sa nature préservée (même si elle est de plus en plus en danger, nous y reviendrons), ses forêts impénétrables et son incroyable faune/flore dont il reste encore beaucoup à découvrir. Un paradis vert pour peu que vous ne craignez pas les grosses chaleurs, l'extrême humidité et que les petites bêtes qui rampent/volent/grouillent ne vous dérangent pas trop.


Kuching, la ville des chats

Mardi 28 Février 2012:

Arrivée à Kuching, la plus grande ville du Sarawak, en début d'après-midi. Kuching veut dire « chat » en Malai, c'est donc la ville des chats, pour preuve de nombreuses statues de chats dans la ville dont certaines très imposantes.

 

Nous nous installons tranquillement dans notre guesthouse (les backpackers asiatiques) puis allons faire un tour sur le waterfront (car la ville est séparée en deux par la rivière Sarawak) pour manger.
Nous profitons de la fin de la journée pour découvrir les environs et nous pouvons admirer le Parlement, un très beau bâtiment assez récent.


Jeudi 1 Mars 2012:

Nous nous levons tôt afin de prendre le bus pour le Parc National Semengoh. Ce parc est un des quelques lieux de Bornéo où l'on peut voir des orang-outans. Ce sont les seuls grands singes d'Asie et ils ne se trouvent qu'à Bornéo. Ils sont facilement reconnaissables à leur pelage orangé et aux excroissances qui encadrent le visage des mâles dominants.
Ce parc est fait un « sanctuaire ». Les singes vivent dans la forêt en complète liberté et ne viennent dans le parc qu'aux heures de repas s'ils n'ont pas trouvé suffisamment de fruits dans la forêt.
Il y a 24 orang-outans dans la forêt alentour et seulement deux ou trois viennent se nourrir dans le parc chaque jour (rarement les mêmes) mais certains jours aucun orang-outan ne vient... Et cela arrive très fréquemment pendant la saison des fruits, saison qui vient juste de se terminer, espérons donc que nous serons chanceux.

A l'entrée du parc un tableau recense les différents spécimens qui viennent se nourrir ici. Sur les 24 individus, il y a le mâle dominant, Richie, de la taille d'un homme normal sauf qu'il pèse 140kg et qu'il a une force bien supérieure... faut pas l'énerver lui.
Il y a aussi quelques jeunes dont un bébé de deux ans qui est le fils de Hot Mama, le singe le plus agressif du parc selon un ranger (il s'est déjà fait mordre deux fois).
Car même si les orang-outans sont de nature calme, ils peuvent se transformer en véritable bête furieuse si vous les provoquez. Pour exemple, il y a quelques années un jeune mâle a provoqué Richie pour le territoire. Résultat, le jeune mâle a perdu un doigt dans la bataille et les rangers ont du intervenir pour que Richie ne le tue pas. Il a depuis été déplacé ailleurs. Violent non ?

Coup de chance pour nous, un orang-outan attend tranquillement perché dans les arbres qu'un ranger apporte les fruits frais sur les plateformes de repas. Quand celui ci dépose les fruits, le singe entreprend une descente des plus acrobatiques. La chose qui frappe le plus, c'est vraiment l'aisance avec laquelle il se déplace sur les branches et les cordes et les positions improbables qu'il prend, digne d'un contorsionniste.

 

Après l'avoir observé un moment, nous prenons la direction de la zone de repas principale qui est située un peu plus loin dans la forêt. Mais en arrivant au parking, il y a de l'agitation. Le ranger demande à tout le monde de s'écarter sur le côté car Hot Mama arrive avec son bébé qu'elle transporte sur son dos.
Elle passe très brièvement devant nous et nous laissons la horde de touristes fraichement arrivée se bousculer au pied de la plateforme pendant que nous entamons le petit chemin vers la zone principale.

Finalement seul le mâle que nous avons vu au début viendra se nourrir ici. En plus il est plus loin que tout à l'heure, ce n'est donc pas très fructueux. En revanche, nous croisons un autre habitant des lieux … un gros lézard avec un oeil magnifique.

 

Nous reprenons le bus vers Kuching vers 12h et passons l'après midi à flâner entre l'hôtel et les rues animées de la ville.


Vendredi 2 Mars 2012:

Aujourd'hui, c'est la journée musées. Nous prévoyons d'en faire deux: le musée du chat (et oui, la ville possède un musée du chat, sans doute un des seuls au monde!) et le musée du Sarawak.

Nous partons prendre le bus et demandons au chauffeur s'il pourra nous indiquer où descendre. Très gentil, il nous dit que oui. Après une petite demi heure de trajet, nous arrivons près d'un bâtiment qui, nous semble t-il, accueille le musée (d'après notre plan). Mais le chauffeur nous dit qu'il nous déposera de l'autre côté de la rue pour que ce soit plus simple et nous embarque dans son tour de bus. A un moment donné, il nous fait assoir juste derrière lui et se transforme en guide, nous faisant voir les différents lieux du quartier (la mosquée, l'école,...). Au final, 45 minutes de perdues (enfin c'était sympa) afin d'éviter d'avoir une rue à traverser!

Le musée est vraiment rigolo. Il regroupe tout un tas de figurines, citations, chansons, légendes, photos,... bien sûr tout ça sur les chats.
Par contre manque le célèbre chat noir de Toulouse Lautrec.
Nous y apprenons que la race de chat de Malaisie a une queue plus courte car (selon la légende) lorsque le premier chat est arrivé à Kuching, il n'avait pas payé la douane et comme taxe, on lui coupa un bout de sa queue.



 

Après ça, le temps de manger et de reprendre un bus, nous n'avons plus le temps d'aller au deuxième musée.
Nous rentrons donc à la guesthouse préparer nos bagages car nous partons demain matin pour le Parc National « Bako ».


Bako National Park

Samedi 3 Mars 2012:

Après une heure de bus depuis Kuching, nous prenons un bateau pour nous rendre au Bako National Park car on y accède que par la mer (le parc est une presque île). Nous le partageons avec un couple de belges : Tarek et Linda car le voyage est de 50 RYM (soit 13,50€) par bateau qu'on soit seul ou quatre (le maximum).


Nous avons décidé de camper cette nuit mais lorsque nous arrivons à 10h, on nous recommande de ne pas monter notre tente tout de suite car elle peut être attaquée par les singes (des macaques) que nous avons croisés à l'arrivée du bateau.
Nous déposons donc nos affaires dans une salle prévue pour et partons en balade pour rejoindre une plage.


Après une marche de deux heures, nous arrivons à une très belle plage où nous nous posons pour manger.
Nous décidons ensuite d'aller nous baigner un peu avant de retourner au parc par bateau. L'eau est très chaude et les vagues ne sont pas trop fortes. Par contre, le temps se couvre, nous ne trainons donc pas trop.

Le soir, nous partons pour la marche de nuit à laquelle nous retrouvons Linda et Tarek. Comme il pleut des trombes d'eau et que le camping semble un peu compliqué, ils nous proposent gentiment de nous héberger dans leur chambre (ils ont une chambre de 4 lits et y sont seuls) ce que nous acceptons volontiers.
Les guides attendent que la pluie cesse un peu avant de débuter la marche. Nous voyons deux vipères vertes, des insectes bizarres et un petit oiseau qui dort sur sa branche. Sauf que la pluie redouble d'intensité et après nous être fait trempés (malgré nos capes de pluie), les guides nous font rentrer.
Encore merci Tarek et Linda de nous avoir évité une nuit sous la pluie!


Dimanche 4 Mars 2012:

Mission du jour: voir des singes proboscis car Julien a décidé ne pas quitter le parc tant qu'il n'en a pas vu.
Nous nous rendons donc dans la mangrove et nous sommes chanceux, un groupe de proboscis est en train de manger dont trois assez près de nous.


Tout un groupe de macaques est également là en pleine séance d'épouillage! Le sackboy tente une approche pour participer mais les singes n'ont pas voulu de lui...


Après avoir observé les singes, nous partons pour une petite balade avec Linda et Tarek. La petite balade s'avère en fait être une longue balade durant laquelle il nous faut grimper une vingtaine de minutes pour atteindre un point de vue. Etant donné qu'il fait très chaud et très humide, nous transpirons tous à grosses gouttes. Et comme il a plu hier, le chemin est à moitié inondé ce qui ne facilite pas les choses.
Quand nous rentrons au campement, nous allons tous prendre une douche avant de manger et de nous séparer car Linda et Tarek restent une nuit de plus tandis que nous retournons à Kuching.
Mais nous nous sommes déjà donnés rendez-vous dans deux jours à l'aéroport car nous prenons le même avion pour nous rendre au parc national de Mulu.

Petit challenge pour l'honneur : Quel est le nom de cet animal que nous avons croisé avec son bébé ? Le gagnant aura ..... et bien il aura gagné ! Et c'est déjà pas mal !


lundi 19 mars 2012

Australie : Sydney et Manly beach


SYDNEY :


Samedi 11 Février 2012:

Nous arrivons à Sydney dans la matinée et partons nous installer dans notre backpacker. Comme nous arrivons un peu tôt (10h alors que le check-in est à 14h) nous partons visiter un peu la ville et nous allons tout d'abord voir le Harbour Bridge, le fameux pont qui ressemble à un cintre (effectivement, il y a une certaine ressemblance) et qui fait face au très célèbre opéra de Sydney et son architecture en forme de voiles.


Après avoir pris nos premières photos, nous partons nous poser dans un parc (il y en a énormément dans la ville) en attendant de pouvoir accéder à notre chambre et pouvoir nous reposer un peu (avion ce matin à 6h, nous sommes donc levés depuis 3h du matin!).

Dimanche 12 Février 2012:

Nous avons repéré une exposition photos qui passe actuellement au musée de l'Australie. Ces photos sont les gagnantes du Véolia Environnement Wildlife Photographer of the Year 2011, un prestigieux concours de photographies de nature et d'animaux. Nous pouvons y voir de très belles photos d'animaux (tortues, singes, baleine, oiseaux,...) et reconnaître certains lieux où nous sommes passés.

Mais le musée propose aussi d'autres salles avec une présentation de la faune et de la flore d'Australie, toute une pièce sur les dinosaures avec des reconstitutions de squelettes et toute une partie sur le peuple aborigène et sa lutte pour ses droits. Un musée très bien fait, très interactif et intéressant qui n'est pas sans nous rappeler le Te Papa Museum de Wellington (et de se dire que les musées français ont encore quelques progrès à faire).

Pour retourner à notre backpacker, nous faisons un petit détour par Central Station, une des plus anciennes gares de la ville. Mais nous sommes un peu déçus, rien de très particulier.

Mardi 14 Février 2012:

Aujourd'hui, c'est la Saint Valentin. Et autant pour nous, ça n'a pas grande importance, autant pour les australiens apparemment ça en a. Enormément de filles dans la rue ont soit une rose, soit un paquet cadeau/nounours géant dans les mains, assez impressionnant!

Pour notre part, nous décidons de visiter le jardin chinois de Sydney, un jardin zen, dessiné pour la ville par des chinois résidant dans une ville jumelée à Sydney.
Ce très beau jardin est très agréable à visiter. Un grand point d'eau au centre héberge un grand nombre de poissons dont beaucoup rôdent près du salon de thé car régulièrement les visiteurs laissent tomber de petits bouts de gâteaux dans l'eau.


Il y a de nombreux bambous sur lesquels les gens gravent des inscriptions et une cascade. (D'ailleurs si quelqu'un peut traduire les inscriptions de la photos n'hésitez pas à nous faire part de la traduction !)
C'est un lieu très calme qui contraste avec l'agitation de la ville. D'ailleurs, à part d'un point du jardin d'où l'on voit les immeubles en arrière plan, on ne voit pas du tout la ville.
Après notre balade, nous sommes passés au salon de thé, prendre un thé et goûter des gâteaux chinois.




Mercredi 15 Février 2012:

Aujourd'hui, visite du quartier des Rocks, le plus vieux quartier de Sydney car c'est ici que se sont installés les premiers colons et bagnards (car les premiers à habiter en Australie furent des bagnards envoyés par l'Angleterre suite à la perte de ses colonies américaines). Les premiers bâtiments furent construits en grès, c'est pourquoi le quartier porte le nom de The Rocks, « les pierres ».
Le quartier est assez bien conservé et nous sommes passés devant le plus vieux pub de Sydney mais (étonnamment) nous ne nous y sommes pas arrêtés.

Nous sommes ensuite redescendus vers le pont et l'Opéra afin que Julien puisse faire des photos avec une lumière sympa.


Vendredi 17 Février 2012:

Comme nous n'allons pas nous éloigner de Sydney, et donc ne pas voir beaucoup d'animaux, nous décidons d'aller au Wildlife Center de Sydney qui est une sorte de zoo très interactif avec beaucoup d'espèces australiennes représentées : serpents, araignées, lézards, varans, petits mammifères nocturnes, chauves souris, papillons et même un crocodile de mer.
Mais aussi des émeus (sorte d'autruche sans ailes), des koalas (adorables) et bien sur des kangourous de différentes races, des grands, des moyens et des beaucoup plus petits.



MANLY BEACH :

Nous passons une semaine à Manly. Au programme, plage, bronzage et repos pour Aurore, plage, surf et repos pour Julien.



Quand nous arrivons, se termine un concours de surf qui a duré une semaine. Du coup, la plage est bondée. Julien se renseigne pour les cours de surf et choisi un « package » de 5 leçons de 2h chacune.
Il en fera donc tous les jours de lundi à vendredi, semaine sportive pour lui car durant une journée, alors qu'il a pris un cours le matin, il loue une planche l'après-midi pour retourner surfer.



Aurore, pendant ce temps, se dore au soleil et peaufine son bronzage. Après la fin du concours de surf, il y a beaucoup moins de monde sur la plage et c'est bien plus agréable. Elle se baigne aussi un peu mais les vagues sont un peu trop fortes pour elle (et oui, nous sommes sur une plage de surf !).

Le mardi étant mardi gras, nous avons fait des crêpes (heureusement en Australie, ils ont du nutella!).

Une semaine de détente donc avant de passer par Singapour pour aller à Bornéo.

Bonus: Le sackboy aussi en a bien profité !




Bilan Australie:

Nous n'avons passé que deux semaines en Australie dans la région de Sydney. C'est une ville très agréable et très diversifiée (parcs, immeubles, plages,...).
L'Australie est un pays dans lequel nous reviendrons afin de le découvrir davantage.
Malheureusement, c'est un pays très cher (comme la Nouvelle-Zélande voir même un peu plus sur Sydney).

Si jamais vous voulez découvrir l'Australie du fond de votre lit et en riant allégrement, nous vous conseillons: Le koala tueur et autres histoires du bush de Kenneth Cook, un recueil d'histoires courtes absolument hilarantes sur les mésaventures d'un auteur australien qui visite le bush.


samedi 17 mars 2012

Bilan Nouvelle-Zélande:


Des paysages magnifiques, une densité très peu élevée (environ 4 millions d'habitants dont 3 millions sur l'île Nord) mais des petites villes un peu partout (il est rare de faire plus de 3h de route sans en croiser une), la Nouvelle-Zélande est sans conteste un très beau pays.
Par contre, attention au froid (même en été, prévoir une polaire et un pantalon) et à la pluie. Les prix sont aussi très dissuasifs donc planifiez bien votre budget avant de partir.

Un tour à deux en Nouvelle-Zélande c'est:
  • Plus de 5000 km en van.
  • 21 nuits dans des camps du DOC
  • 10 nuits en holiday parc
  • Plus de 1000 photos/vidéos prises

Informations diverses concernant la Nouvelle-Zélande :

Le taux de change de la Nouvelle-Zélande était de 1,6$NZ pour 1€ lors de notre passage.
Le van est un des meilleurs moyens de se déplacer dans ce pays car il permet de se déplacer, d'y dormir et d'y manger.
Par contre, le camping sauvage est interdit mais il y a des camps gratuits ou très peu chers (5$NZ/pers) dispersés dans les deux îles. Sinon il y a aussi des « holiday park » qui sont en fait des campings tout équipés mais les prix sont très variables et peuvent monter très haut.

Les paysages sont partout magnifiques et varient beaucoup d'une région à une autre. Dans l'île du nord vous trouverez plutôt des paysages vallonnés et verdoyants tandis que l'île du sud alterne entre montagnes aux sommets enneigés et grandes étendues dorées. N'hésitez pas à vous perdre de temps en temps sur les petites routes, certaines valent le détour.


Les 5 choses que l'on a préférées :
  • La grande liberté que procure le van
  • Les kiwis au wildlife center
  • Les paysages
  • Le bungy
  • Les sources d'eau chaude

Les 5 choses que l'on a le moins aimées :
  • Les prix exorbitants
  • Le kayak de mer
  • Les sandflies (sorte de petites mouches qui se déplacent en bande et qui mordent et font des boutons qui grattent horriblement)
  • Le temps parfois très froid et très pluvieux
  • Faire le plein (trop) souvent.

Les choses que l'on aurait aimé faire :
  • Visiter hobbittown
  • Du kayak dans les fjords
  • Du zorbing (descendre une pente dans une bulle de plastique géante, oui ils sont fous ces new-zélandais)
  • Et toutes les petites visites/activités beaucoup trop chères


Pas de cartes car le site de Googlemap n'est pas stable en ce moment et nous a effacé deux fois nos cartes (qui sont plutôt longues à créer). Quand nous aurons de nouveau le temps et la patience, nous actualiserons ce message.


dimanche 11 mars 2012

Nouvelle-Zélande: suite et fin !



Après avoir quitté Queenstown, nous passons la nuit près de Te Anau, la dernière ville avant le parc national des Fjordlands, le plus grand des parcs nationaux de Nouvelle-Zélande.




Le matin, nous partons réserver notre tour dans les fjords. Pour visiter les fjords, plusieurs options sont possibles: le kayak, le bateau ou l'avion. L'avion étant très cher, nous hésitions entre le bateau et le kayak, jusqu'à ce que nous découvrions le prix d'une journée en kayak: 200$NZ par personne! Du coup, le choix a été vite fait: bateau. D'autant plus qu'avec notre location du van, nous avons droit à une offre spéciale: un billet acheté, un billet offert.
Nous allons visiter le fjord Milford Sound car on ne peut pas visiter tous les fjords. Le Doubtful Sound peut également être visité mais il est beaucoup moins accessible.
Les Fjordlands font partie d'une chaîne de montagnes appelée les Alpes du Sud (pas beaucoup d'imagination ces Néo-Zélandais). Ils sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco sous le nom Maori de Te Wähipounamu qui signifie "lieu du pounamu", le pounamu étant un minéral de couleur verte qu'on ne trouve qu'en Nouvelle-Zélande et en Australie.



Nous partons immédiatement car nous avons réservé le tour pour cet après-midi même du fait du beau temps qui ne doit apparemment pas durer dans les prochains jours.
Le tour en bateau dure environ 3h et nous permet de voir de magnifiques paysages de montagnes recouvertes de forêt surplombant l'eau. Nous voyons également des phoques.


Après cette visite dans les Fjordlands, nous partons dans la région des glaciers.
Les glaciers Fox et Franz Josef sont les deux glaciers qui descendent le plus bas au monde (pratiquement au même niveau que la mer). Bien qu'ils aient perdu une grande partie de leur surface , ils continuent d'avancer.



Nous nous arrêtons d'abord au Fox Glacier qui fait 14 km. Une petite marche de vingt minutes nous emmène au pied du glacier. Ici, ils ne rigolent pas avec la sécurité! Si le glacier se brise, la vallée peut être inondée en très peu de temps.Il y a quelques années, le parking visiteurs a même été inondé. Du coup, il y a des panneaux partout avec des photos et des articles de journaux sur le danger du glacier et l'importance de rester derrière les barrières de sécurité.



Le lendemain, nous voulons voir le Franz Josef et nous nous arrêtons donc pour la nuit dans la ville du même nom.
Vers 8h du matin, un son strident nous tire soudain du sommeil. L'alarme de la voiture s'est déclenchée? Nous avions une alarme? Non, c'est le klaxon qui a décidé de se déclencher et de ne plus s'arrêter. S'en suit toute une série de tentatives pour le faire stopper mais rien n'y fait. Après 5-7 minutes d'essais infructueux, nous décidons de quitter le camp où nous étions (histoire d'éviter d'avoir en plus tout le camp mécontent après nous!) et nous traversons la ville avec le klaxon continuant à sonner sans interruption!
Nous nous arrêtons dans un endroit à peu près désert et continuons nos essais, Julien ne parvenant à enlever la batterie, il tente d'enlever tous les fusibles sans succès. On essaie aussi de joindre l'assistance technique mais nos téléphones français ne reconnaissent pas le numéro.
Finalement après 10 bonnes minutes de bruit assourdissant dans les oreilles, Julien trouve le fil reliant le klaxon et le débranche (bon dans l'énervement, il l'a plus coupé que débranché). Le bien que ça fait quand le bruit s'arrête!!
Nous retournons au camp (en ayant un peu peur d'être reçu par des jets de pierre) mais personne ne semble avoir remarqué le bruit (les néo-zélandais sont vraiment très cools). Nous avons appelé l'assistance technique mais il n'y avait plus rien à faire (à part remplacer le câble). Nous roulerons maintenant sans klaxon.
Après toutes ces émotions, nous partons tout de même voir le glacier Franz Josef. Ce glacier, nommé d'après l'Empereur Franz Joseph d'Autriche, mesure 12km.

Nous continuons à remonter et arrivons au Abel Tasman National Park.
Nous allons dormir dans un basic camp près duquel se déroule un festival de musique. Ce festival a lieu sur une semaine et semble très sympa mais le ticket à la journée est trop cher, du coup, nous ne faisons que le traverser. Beaucoup de tentes et de vans mais aussi des campements type indien (avec des tipis), hippie (grandes tentes colorées) et un campement dans lequel officie une diseuse de bonne aventure donnant également des cours de yoga!
Et même si nous ne sommes pas très loin du festival, nous n'entendrons pas de musique, dommage!

Le lendemain c'est kayak de mer! Julien en avait envie depuis longtemps et le Abel Tasman est réputé pour ça et ses randonnées. Cela permet d'aller faire un tour de deux îles et de se poser sur de très belles plages. Il y a l'option balade de trois jours, ce qui permet de s'éloigner un peu plus dans le parc avant de revenir toujours par kayak. Les autres options sont à la journée: prendre le kayak pour faire un tour et le ramener au même point ou prendre le kayak pour se rendre sur une plage et revenir à pied par une petite marche de 12km. Bien sur, nous avons choisi la marche!
Julien a déjà fait du kayak de mer mais Aurore jamais. Par contre, elle a déjà fait du kayak et s'imagine que c'est à peu près la même chose.


Nous commençons tout d'abord par un petit briefing: comment monter et descendre du kayak, pagayer, manoeuvrer le gouvernail (c'est Julien qui en a la charge), mettre et enlever la jupe (afin d'éviter que de l'eau ne rentre dans le kayak),....
Puis à l'eau. Les vagues sont très grosses (selon l'unité de mesure d'Aurore) et la jupe se révèle immédiatement utile. Nous entamons notre tour avec pour objectif de passer derrière une des îles puis de rejoindre la plage tranquillement après avoir fait un stop sur une autre plage pour manger. Nous devons déposer le kayak avant 16h30 car il sera ramené par un bateau taxi. Nous avons à passer une zone un peu plus difficile car le vent y est plus fort et les vagues plus grosses mais notre instructeur nous a dit avant de partir que ça devrait aller car le vent n'était pas trop fort.

Notre balade se déroule bien mais Aurore est un peu inquiète de l'horaire à tenir et fatigue vite (les vagues sont grosses, on vous a dit). Nous avons une carte mais l'échelle est particulière et nous avons l'impression d'avoir une longue route à faire.
Au moment où nous arrivons au bout de l'île (plus de la moitié du chemin), nous commençons à trouver les vagues de plus en plus grosses, et même si Julien garde un ton tout à fait serein, Aurore l'est beaucoup moins. A un moment donné, panique, une énorme vague arrive sur nous et nous nous retrouvons dans un creux de 2m. Nous pagayons à fond pour éviter que la vague ne casse sur nous et renverse le kayak et la balade en kayak commence à ne plus être drôle du tout pour Aurore qui a froid, mal au bras et aux fesses. Heureusement, une plage arrive et nous nous y arrêtons pour manger. Malheureusement, il n'y a pas de soleil et comme nous sommes trempés, ce n'est pas très agréable.
Et après il faut reprendre le kayak pour finir la balade, Aurore n'est plus du tout motivée.
Mais nous avons quitté la zone un peu plus difficile (beaucoup plus!) et on voit la différence.
Nous atteignons tranquillement la plage où nous devons laisser le kayak un peu avant 16h et Julien va se baigner rapidement, le soleil étant revenu.
Le kayak de mer n'est pas du tout comme le kayak, il faut faire avec les vagues et on est vite mouillé, conclusion pour moi, je n'aime pas le kayak de mer!



Le plus dur est fait, nous pensons mais maintenant une petite marche de 12km nous attend, environ 4h nous a-t-on dit et il est déjà 16h passé!
Du coup, nous décidons de faire ça rapidement. Et attaquons une marche rapide. Heureusement que nos jambes n'ont pas trop travaillé pour l'instant. Finalement, nous terminons les 12km en 2h30 (comme quoi, ne pas vouloir finir dans le noir motive!) et après une douche nous reprenons notre route pour rejoindre un autre camp et nous rapprocher de Picton car nous prenons le ferry pour l'île Nord dans deux jours.

Nous revoici à Wellington sur l'île Nord après avoir re-traversé le détroit de Cook, et nous allons visiter le Te Papa Museum, un musée sur l'histoire de la Nouvelle-Zélande, depuis que l'île en est devenue une, l'arrivée des premiers habitants: le peuple Maori, les colons, ….
C'est un très beau musée, très interactif et donnant des informations scientifiques de manière très claire. C'est aussi un très grand musée, on peut facilement y passer plusieurs jours.
A un étage, a été installé un lieu particulier, un Marae, lieu sacré de rassemblement pour les Maori.

Nous continuons ensuite tranquillement notre route vers Auckland, où nous devons rendre le van, en admirant les magnifiques paysages.

Sur la route, nous arrêtons dans une petite ville, Otorohanga et allons dans un holiday park (une alternative aux camps du DOC mais souvent plus chers). Celui-là est assez bon marché et nous permet de profiter d'une douche chaude, d'une cuisine, d'une laverie et est relié à un Wildlife Center.

Ce wildlife center regroupe une partie de la faune et de la flore de Nouvelle-Zélande dont les fameux kiwis, ces oiseaux qui ne peuvent pas voler. Cette espèce nocturne est endémique à la Nouvelle-Zélande, ses plumes sont brunes et ressemblent à des poils, ses ailes sont atrophiées et elle possède de courtes pattes armées de griffes. Ils vivent dans des sortes de terriers dans des souches ou sous des fougères. C'est une espèce protégée ici car en danger.

©Wikipédia
En effet, lorsque les colons anglais sont arrivés, un d'eux a eu la bonne idée de ramener des lapins qui se sont reproduit à très grande vitesse. Pour juguler cette surpopulation, des furets ont été introduits sauf qu'ils ne sont pas attaqués qu'aux lapins mais également aux kiwis. Et autant un kiwi adulte est assez gros, fort et rapide, autant les oeufs et les bébés kiwis représentent des proies assez faciles.
Du coup, la population des kiwis a baissé drastiquement et maintenant des zones protégées sont mises en place dans lesquels les chiens sont interdits (apparemment ils aiment pourchasser les kiwis) et où sont installées des pièges afin de tuer les furets.

©backpackercampervans.co.nz
Le gouvernement a également mis en place des équipes qui vont prélever les oeufs de kiwi afin de les faire naitre à l'abri (dans la nature, sur 10 oeufs seuls 3 écloront et seuls un bébé survivra environ) et les faire grandir jusqu'à ce qu'ils aient atteint une certaine taille dans un environnement sans prédateur.

Après avoir (enfin) vu des kiwis, nous pouvons finir notre voyage en Nouvelle-Zélande l'esprit tranquile. Nous continuons notre remontée vers Auckland où un avion nous attend pour un pays un peu plus chaud : l'Australie.