mardi 29 novembre 2011

Salar d'Uyuni


Dimanche 13 Novembre 2011:

Rendez-vous à 7h45 devant l'hôtel, un minibus passe nous prendre car nous sommes « loin » de l'agence (plus de 5 minutes à pied... pour l'agence c'est le critère pour une longue distance).
Nous arrivons quelques minutes après au centre ville et nous comprenons immédiatement que nous ne serons pas seuls pendant ce voyage. En effet, une bonne quarantaine de personnes attendent d'être réparties dans les minibus pour se rendre au poste frontière.
Au final nous sommes 16 personnes à voyager ensemble. D'abord dans un minibus puis nous serons repartis dans trois 4X4 du côté Bolivien.

Le premier poste frontière (pour sortir du Chili) est situé dans la ville. Les douaniers ne voulaient certainement pas passer leurs journées à 3700m d'altitude au milieu du désert...
En file indienne, dans la rue, les touristes que nous sommes attendent patiemment leur tour au milieu des camions transportant des voitures qui traversent la frontière. Et des voitures il y en a pour tous les goûts : des neuves, des veilles, des cassées, des pièces de collections …. Il paraît que beaucoup de voitures volées au Chili et en Argentine arrivent en Bolivie. Combien de voitures volées avons nous sous les yeux ? Mystère...

Paf ! Le douaniers appose le tampon de sortie du territoire Chilien. C'est notre 4ème rien que pour le Chili à cause de notre passage rapide en Terre de Feu. Bon c'est toujours 2 tampons de moins que l'Argentine !!!
Nous remontons dans le bus direction la frontière bolivienne. 1H30 de montée en zig-zag pour rejoindre l'altiplano. Quand nous atteignons la frontière l'altitude se fait déjà sentir, il va falloir s'acclimater.
Le passage de frontière bolivienne est beaucoup plus laxiste. Le douanier regarde à peine si les photos des passeports correspondent à la personne. Tant mieux pour nous, c'est beaucoup plus rapide et en dix minutes nous sommes prêt à être répartis dans les 4X4. Après un petit dej bien sur !

Nous nous retrouvons avec Francis, Alessandra (Italienne), Nora et Helen (2 Suisses). Une voiture 100% européenne donc, sauf le chauffeur qui ne parle pas un mot d'anglais mais qui semble très sympa.
Deux autres groupes de 5 embarquent dans deux autres voitures : 2 Néo-zélandais (qui ont admis que la finale de la coupe du monde aurait dû être française donc tout va bien !) et 3 Australiennes dans la première et 2 Espagnols, 2 Canadiens et 1 Allemande dans la seconde. Un groupe venu de tout horizon !


Première étape sur la route : la laguna verde (prononcez : « verdé »). Elle s'appelle ainsi car l'arsenic contenu dans le sol lui donne une couleur verte. Vous vous en doutez, l'eau est très toxique et aucun animal ne vient se baigner ici même si l'eau est chaude.
Il faut savoir que les Andes sont une chaîne de montagnes volcaniques (la plus grande chaîne de montagne au monde et la deuxième plus haute derrière l'Himalaya) qui constituent une partie de la « ceinture de feu » du Pacifique. Voilà pourquoi la plupart des lagunes et des sources sont chaudes.

Et d'ailleurs notre deuxième arrêt est une source d'eau chaude où l'on peut se baigner ! Une petite piscine extérieure à été construite et l'eau avoisine les 35°. Nous devons avouer que c'est quand même un bonheur de se baigner à 4000m d'altitude au milieu d'étendues désertique avec une vue imprenable sur les volcans alentours.


A quelques kilomètres de là, nous rencontrons un autre phénomène volcanique : les geysers.
Bon ce ne sont pas des gros geysers qui crachent de l'eau mais plutôt plein de petits trous dans le sol d'où s'échappe de la vapeur et qui dégagent une forte odeur de souffre. Il y a aussi des bassins de boue toxique de toutes tailles qui bouillonnent plus ou moins avec la chaleur. Notre chauffeur nous a dit de faire attention à ne pas tomber dedans et nous pensons qu'il a raison !

Nous reprenons la route direction notre hôtel du soir situé en face de la laguna colorada que nous verrons demain matin. Il est 15h30 et nous avons (enfin) un déjeuner ! L'altitude, ça creuse, vraiment.
Le reste de l'après-midi, nous avons quartier libre. Les agences ont prévu un temps de repos au cas où des gens ne se sentent pas bien avec l'altitude car nous sommes à 3700m et nous sommes passés à plus de 4700m aujourd'hui. Pour nous tout va bien (à part un léger mal de crâne), même pas besoin de mâcher de la coca (nous reviendrons sur cette plante dans un autre article). Nous partons donc avec Francis marcher un peu et nous rencontrons des lamas ! Avec les vigognes (une autre espèce de lama plus petite) ce sont les principaux habitants de l'altiplano. Il y a beaucoup de vent aujourd'hui, nous rentrons donc à l'hôtel pour lire un peu, discuter avec les autres et boire un thé.


Après un petit dîner sommaire (saucisse/purée), nous nous couchons tôt dans nos duvets car la nuit est très froide et l'agence nous a dit que les couvertures fournies ne suffisaient pas. Et ils avaient raison !

Lundi 14 Novembre 2011 :

Lendemain petit déjeuner 6h30 départ 7h15. Pas d'eau chaude donc pas de douche (nous le savions) forcément ça raccourcit le temps nécessaire pour se préparer.
Nous remontons les sacs sur le toit de la voiture, le chauffeur les enroule dans une bâche pour éviter qu'ils prennent la poussière, et nous voilà partis pour la laguna colorada.

Première question : Pourquoi s'appelle-t-elle « colorada » alors qu'elle est rouge ? Pourquoi pas laguna roja (rouge) ? En fait c'est très simple, elle change de couleur. Ou plutôt elle perd sa couleur rouge la nuit. Quand nous arrivons, elle commence à reprendre sa couleur rouge sang. Et c'est drôle il y a des taches roses sur la lagune... Et en plus elle bougent ! Tiens il y en a même une qui s'envole... Une petite idée ? Des flamants roses bien sur ! Et il y en a un bon nombre ! Ils se nourrissent de petits crustacés qui recouvrent le fond de la lagune.
Des flamants roses sur un fond rouge sang... c'est vraiment un spectacle fascinant. Sûrement une des plus belles visions du voyage pour le moment.


Aujourd'hui c'est la journée des lagunes ! En plus de la laguna colorada, nous croisons la laguna blanca, la laguna honoa et deux autres dont nous n'avons plus les noms! Toutes ont leur lot de flamants roses et c'est vraiment superbe de voir le vol de ces magnifiques oiseaux.

                

Nous nous arrêtons aussi dans un champ de pierres volcaniques avec une vue imprenable sur le seul volcan encore actif de la région : le Utucunru qui culmine à 6008m.
Non loin de là se trouve aussi l'un des points forts du trajet, le célèbre arbre de pierre !


Nous nous rendons ensuite dans un village où nous achetons une bouteille de vin rouge (Casillero del Diablo !) pour ce soir, car la bière et le whisky bolivien (nous y reviendrons aussi) sont fortement déconseillés en altitude, et nous reprenons la route direction un hôtel de sel en bordure du fameux Salar d'Uyuni.
Le concept est fascinant, tout l'hôtel (sauf les sanitaires) est construit en brique de sel et du gros sel sert de moquette ! Les tables, les chaises, les lits (un matelas est quand même posé dessus), les murs... tout en sel. Pratique pour assaisonner les plats du soir ! Et pour la petite histoire, il n'y avait effectivement pas de sel à table... un comble non ?
Pour demain, nous avons deux options : Réveil 4h30 pour voir le lever du soleil sur le salar ou lever 7h. Pour la première, il faut que les 16 personnes soient d'accord car les voitures doivent se suivre. Mais comme notre groupe est vraiment génial, la première option est votée !

Mardi 15 Novembre 2011 :

Départ 5h00. Nous sommes tous un peu endormis sauf le chauffeur (heureusement). Les premières lueurs du soleil pointent à l'horizon mais nous avons encore un peu de temps pour nous rendre au salar. La voiture quitte la piste en terre et continue tout droit à travers un mélange de sel et de terre. Le désert de sel n'est pas loin. 30 minutes plus tard le chauffeur s'arrête, nous mettons le pied sur un surface lisse et dense : le salar ! Enfin ! Nous regardons autour de nous et seules quelques montagnes au loin viennent briser cette étendue blanche parfaitement plane.
Le soleil se lève et projète des ombres incroyablement grandes sur le sol. C'est l'heure pour les premières photos.

 

Mais pourquoi une telle quantité de sel s'est retrouvée ici ? Pour comprendre il faut remonter 40 000 ans en arrière. A l'époque un lac d'eau salée se trouvait ici, enfin une partie d'un lac géant, le Lago Minchin. Celui-ci a fini par s'assécher et le sel s'est déposé sur le sol pour former la plus grande surface plane de la planète (12 500 km) et, vous l'aurez compris, le plus grand désert de sel.
Le salar d'Uyuni est aussi une formidable ressource économique pour le pays car il attire non seulement de plus en plus de touristes chaque année mais il est aussi la plus grande réserve mondiale de lithium.
Ce composant que l'on retrouve dans la majorités de nos batteries d'appareils électroniques est pressenti pour être le prochain « or gris » et de nombreuses compagnies étrangères ont tenté de s'implanter en Bolivie pour extraire ce minerai. Mais depuis 2009 le gouvernement Bolivien a nationalisé les ressources naturelles du pays en inscrivant cette règle dans la constitution : « les ressources naturelles du pays sont la propriété du peuple bolivien et seront exploitées en fonction de l'intérêt collectif ». Une réforme qui devrait éviter un pillage qui ne profiterait pas au pays. Du moins pour un temps car la Bolivie traine à lancer sa production et commence à demander de l'aide à certaines entreprises étrangères. Si vous souhaitez en savoir plus, internet regorge d'articles/reportages qui expliquent très bien les enjeux de ce minerai.

Après le lever de soleil, nous reprenons la route direction l'île des pêcheurs. C'est en fait une formation rocheuse qui se situe en plein milieu du salar et qui donne vraiment l'impression d'être une île perdue dans cette immensité blanche. Ceci dit elle devient vraiment une île quand l'eau recouvre le salar (de Décembre à Mars) avec la saison des pluies. A cette occasion, le salar devient « le plus grand miroir du monde » (citation de l'office du tourisme Bolivien, regardez des photos sur internet, c'est vraiment splendide).
Après 1h30 de « route » en direction de l'île, nous y arrivons enfin. La sensation dans la voiture fût étrange. Voir cette île au loin et rouler tout droit pendant plus d'une heure sans avoir l'impression que celle-ci se rapproche.... Nous perdons vraiment tout repère de distance.
L'île est recouverte de cactus géants. Ceux-ci ne poussent que d'un centimètre par an et certains atteignent les 20m. Une idée de l'âge ? ;)


Un chemin a été aménagé sur l'île pour grimper au sommet. Après quelques minutes de marche nous nous apercevons que les cailloux sont étranges.... et à bien y regarder, ils ressemblent fortement à des coraux ! C'est quand même dingue ! Des fossiles de coraux à 3600m d'altitude ! Un autre signe de la présence d'eau salée il y a des siècles (comme si les 10 milliards de tonnes de sel ne suffisaient pas...).


Le chauffeur nous emmène ensuite en plein milieu du salar pour une séance photo ! Les fameuses photos où l'on joue avec la distance. Plus qu'un long discours voici un échantillon :

         


1h30 plus tard nous continuons vers l'ancien hôtel de sel au milieu du salar. Rien de très intéressant à voir cependant. Puis nous arrivons dans une exploitation de sel (destiné à la consommation). La vison est sympathique mais on sent vraiment le côté touristique... La moindre photo de travailleur se négocie à coût de Bolivianos. Nous ne prendrons donc que le paysage (un ouvrier a même tenté de négocier la photo du vélo...).



Nous repartons ensuite pour un petit repas puis direction un cimetière de locomotives. L'endroit est assez impressionnant juste après la ville d'Uyuni, rempli de vieilles locomotives et de wagons rouillés. Uyuni était un centre important en matière de transport ferroviaire du fait de sa proximité avec le Chili, l'Argentine et la mine d'argent de Potosi. Mais avec le différent entre la Bolivie et le Chili (la Bolivie demande un accès à la mer), la ligne est presque à l'abandon. Un seul train de marchandises par jour traverse désormais la frontière sur une voie ferrée qui coupe tout droit dans le salar.
Les anciennes machines ne servant plus, elles ont été entassées à la sortie d'Uyuni dans une voie de garage. Le sel et les pillards de métal ont fini de les achever.

   


Un seul regret, le paysage est entièrement couvert de sacs plastiques. Le gouvernement Bolivien refuse de financer une décharge à la ville depuis plusieurs années et les vents, parfois violents, entrainent les déchets sur des kilomètres.

Nous arrivons enfin à Uyuni ! Le voyage fût long, beaucoup de voiture, mais absolument magique. C'est vraiment une excursion à ne pas rater si vous visitez la région ! Nous dormirons ce soir à Uyuni avant de prendre un bus pour Potosi demain en compagnie d'Alessandra et Valeria. Francis quand à lui repart pour San Pedro de Atacama.

lundi 28 novembre 2011

Bilan Chili:

Nous avons passé 10 jours au Chili. Nous avons traversé rapidement ce pays, peut-être du fait de notre mésaventure dès notre deuxième jour!

Un tour à deux au Chili c'est :
  • 5 villes visitées
  • 3240 Km en bus pour plus de 40h
  • 2 bouteilles de vin
  • 5 hostels
  • 1 sac à dos volé (avec l'appareil photo)

Informations concernant le Chili :
  • La monnaie est le Pésos Chilien qui s'écrit $CL (1€ = 700$CL)
  • Une nuit en hostel coûte environ 8 000 $CL en dortoir et 12 000 $CL en chambre double (prix par personne)
  • Les bus sont confortables et légèrement moins chers qu'en Argentine
  • Le rythme de vie Chilien est le même qu'en Argentine, couche tard/lève tard. Particularité du pays, les commerces sont souvent fermés entre 13h et 16h (pour la sieste?).
  • Attention aux vols, c'est le premier pays dans lequel nous entendons parler de nombreux vols souvent très osés (sac pris sous la chaise où la personne était assise,...), sans compter notre propre « expérience » en ce domaine

Les choses que l'on a préférées:
  • Valparaiso (son port, ses fresques et ses funiculaires)
  • Le vin
  • La Vallée de la Lune

Les chose qu'on a le moins aimées:
  • Le vol
  • Le thé aux céréales
  • Les heures de bus
  • Les prix

Les choses qu'on aurait aimées faire:
  • Passer par le nord du pays
  • Aller sur l'Ile de Pâques (trop cher)
  • Passer par Torres del Paine


C'est un très beau pays qui mérite le détour. De plus, les chiliens sont très accueillants et très agréables. Et pour ne rien enlever, ils produisent de très bons vins.
Par contre, c'est un pays qui est assez cher à peu près comme l'Argentine mais contrairement à celle-ci, nous le savions et notre budget était étudié pour.


Carte de notre trajet au Chili:


Afficher Chili sur une carte plus grande

lundi 21 novembre 2011

San Pedro de Atacama:


Vendredi 11 Novembre 2011:

A la descente du bus, nous rencontrons Francis, un français venu visiter le Chili pour 6 semaines. Nous cherchons un hostel ensemble et après quelques déconvenues, San Pedro étant une ville très touristique il vaut mieux réserver à l'avance, nous trouvons un petit hostel.
Nous programmons notre excursion dans le salar d'Uyuni et notre passage en Bolivie pour dimanche.
Etant très motivés malgré l'altitude (2600m), nous partons en fin d'après midi à vélo (et oui, nous avons décidé de tester tous les moyens de transport existant) en direction de la « Valle de la Muerte » (vallée de la mort) pour voir le coucher de soleil. L'aller s'avère un peu difficile avec un vent de face mais la vallée est très sympa même si nous arrivons un peu tard pour voir le soleil se coucher.



Samedi 12 Novembre 2011:

Après une matinée passée à essayer de rattraper notre retard sur le blog, nous partons dans l'après midi visiter la « Valle de la Luna » (vallée de la lune).
C'est une vallée qui est connue pour ressembler de très près à la surface de la lune, d'où son nom.
Nous y voyons de superbes paysages et après s'être faufilé dans un canyon et gravi une dune, nous assistons au coucher du soleil, cette fois ci nous sommes à l'heure.

                                          

Le soir, pour préparer notre excursion dans le salar et un passage à plus de 4500 mètres d'altitude, nous ouvrons la bouteille de vin rouge achetée à Santiago pour la boire avec Francis. En effet, afin d'éviter le mal de l'altitude, dès la veille, il ne faut pas manger de viande rouge, boire de boissons pétillantes et de l'alcool mais le vin rouge n'est par contre pas un problème car il aide à réguler la pression sanguine. Tant mieux pour nous!



vendredi 18 novembre 2011

Santiago

Mardi 8 Novembre 2011:

Pour notre premier jour à Santiago, nous quittons la ville pour aller visiter le domaine viticole de Concha y Torro, réputé au Chili et dans le monde.
Il possède de très nombreux cépages (Cabernet Sauvignon, Pinot noir ou encore Carménère).
La visite dure environ deux heures et est très agréable, le domaine est très beau et nous avons droit à deux dégustations de vin ainsi qu'à la visite de la célèbre cave de « Casillero del Diablo » (la cave du diable). Cette cave à des conditions optimales pour conserver du vin, et le premier propriétaire du domaine y stockait ses meilleurs crus.
Afin d'éviter qu'on ne les lui vole, il fit courir une rumeur : la cave serait la demeure du diable et la population très crédule y cru!!!
Après cette visite, petit passage par la boutique! Nous nous laissons tenter par deux bouteilles, une de blanc et une de rouge dont nous vous dirons des nouvelles!!



Mercredi 9 Novembre 2011:

Aujourd'hui, visite de Santiago et nous commençons par le cerro San Cristobal où se trouve une grande statue de la Vierge de 22 mètres de haut.
Pour monter en haut, nous utilisons le funiculaire (et oui parfois nous sommes fainéants) et avons droit à une vue superbe de toute la ville.
Après être montés à pied jusqu'à la statue de la Vierge (il n'y avait plus de funiculaire), nous faisons une petite pause déjeuner avec un empenadas (sorte de chausson fourré aux légumes et à la viande) et Aurore a la joie de découvrir un petit cafard (mort) dans le sien!


Nous redescendons à pied le cerro et allons nous ballader dans la ville. En marchant dans la rue, nous croisons de nombreuses personnes avec des gobelets contenant une sorte de thé avec des céréales. Nous décidons de tester! Il s'agit d'un thé froid dans lequel sous mis des grains de blé précuit et des morceaux de pèche, un repas complet en somme!! Après test, ce n'est pas mauvais mais pas très bon non plus, un peu trop sucré.

Ce soir, nous ouvrons la bouteille de blanc qui s'avère très bonne mais peut-être un peu jeune.
Nous partons le lendemain pour San Pedro de Atacama et 24h de bus!!

samedi 12 novembre 2011

Valparaiso


Le voyage se poursuit et nous arrivons à Valparaiso.

Cette ville a acquis sa renommée mondiale grâce à son port. C'était en effet le premier gros port sur la route des bateaux venant d'Europe une fois passé le Cap Horn. Mais depuis la construction du canal de Suez, le port a perdu de son intérêt et Valparaiso est devenue, au fil des ans, une ville culturelle, artistique et touristique.


Les cerros (collines) qui entourent la ville sont couverts de maisons aux murs bariolés de couleurs vives et de fresques en tout genre. On apprécie de se perdre dans les dédales de ruelles car, à chaque coin de rue, nous découvrons une nouvelle ambiance. La chaleur latine qui nous avait fait défaut en Argentine est cette fois ci bien présente.
Les écoles d'art sont légion à Valparaiso et de nombreux hostels proposent des cours d'art et/ou de photos qui sont souvent combinés à une pratique de l'espagnol pour se perfectionner. Nous n'avons malheureusement pas le temps de nous y inscrire car les derniers évènements nous ont un peu retardés. Nous croisons de nombreux élèves ou touristes assis dans la rue à dessiner des croquis des peintures ou de l'architecture anarchique de la ville.
Il règne un certaine douceur de vivre malgré le fait que la ville soit réputée plutôt « dangereuse » (surtout la nuit).



Autre particularité de Valparaiso : les ascenseurs ! Enfin plutôt les funiculaires. Cette ville étant construite sur des collines abruptes, les habitants en ont installé beaucoup il y a de nombreuses années. Aujourd'hui une quinzaine sont encore en état de fonctionnement et ont gardé leur charme d'antan. 


Tous les mécanismes sont très anciens et s'élever à flanc de collines avec les craquements de bois de la cabine, le bruit des câbles et des crémaillères en métal pour découvrir quelques instant plus tard des points de vue sublimes sur la ville et le port est vraiment une expérience unique.
Certains de ces funiculaires sont même devenus de véritables attractions touristiques.

Les deux cerros les plus touristiques sont le cerro allegre et le cerro conception. Nous logeons au cerro conception à deux pas d'un célèbre ascenseur. Célèbre car il possède une des pentes les plus abruptes de la ville. Le prix est assez réduit (au maximum 300 pesos/pers/trajet ce qui fait moins de 50 centimes d'euros).
Ce sont les deux cerros les plus colorés et fréquentés de Valparaiso mais ils sont plutôt petits et nous sentons vraiment trop le côté touristique (et les prix qui vont avec). Ils restent néanmoins un passage obligatoire pour découvrir la ville.




Résultat du Quizz !

Merci à tous les participants du premier Quizz d'Un tour à deux !

Voici les résultats :

Premier : Claire Marie
Deuxième : Alain et Geneviève
Troisième : Chacha malgré une mauvaise réponse

Zek est déclaré hors jeu pour ne pas avoir répondu et Fievel, merci pour cette participation mais non ce n'est pas le barrage de Tignes !

Donc les cadeaux !!!

Premier prix : Un tirage photo grand format dédicacé de la photo de ton choix quand nous serons de retour.
Deuxième prix : Une photo encadrée de votre choix du Sackboy à notre retour.
Troisième prix : Un galet de la plage de Punta Ninfas en Argentine dédicacé par Un tour à deux !!!


Les réponses étaient : 


1. 28 août 2010
2. 2 septembre 2011
3. Un zèbre
4. À Londres
5. Eléphants, Buffles, Rhinocéros, Lions et Léopards
6. Katse
7. Cap des Aiguilles
8. La Garganta del Diablo
9. Monika et Tomasz
10. La Bombonera




Nous ne tenons pas compte de la question bonus car elle était tendancieuse. Nous partons en effet dans la nuit du 28 au 29 à minuit. Nous arrivons donc le 29 au matin.

mardi 8 novembre 2011

Le voyage ce n'est pas un long fleuve tranquille


Comme vous avez pu le voir depuis notre départ, voyager donne l'occasion de découvrir des paysages fabuleux, des animaux exotiques, des cultures différentes et de faire des choses incroyables qui nous marquent à vie.

Mais il y a un autre aspect du voyage que nous n'avions pas encore vraiment rencontré : les grosses galères. Nous ne parlons pas des petits inconvénients de tous les jours (réservations laborieuses de billets de bus, train, avion... ou d'hôtels/backpackers pas terribles, tout ceci est normal en voyage) mais de choses plus grosses qui peuvent vous mettre le moral à zéro et/ou vous énerver passablement pendant une bonne période.

Pour nous, nous venons d'enchaîner 2 voir 3 journées à la con (désolés du terme). Et pourtant tout était bien parti... Même si le coeur n'y est pas, il nous semble important d'en parler pour mettre en garde les prochains voyageurs afin qu'ils ne répètent pas certaines erreurs que nous avons commises et qu'ils puissent se faire une idée du genre de chose qui peut arriver indépendamment de notre volonté.

Bref, l'histoire commence en Argentine où nous réservons un bus en utilisant notre dernier trajet « Southpass » pour aller de Puerto Montt à Valparaiso au Chili. Nous demandons un billet pour le 2 Novembre mais la compagnie nous répond que c'est complet et nous propose le 3 Novembre, nous acceptons.
Nous prenons un bus pour le 2 Novembre au matin depuis Bariloche (Argentine) pour nous rendre à Puerto Montt et ensuite à Puerto Varas (20km) pour y dormir car la ville de Puerto Montt n'est pas super.
Nous avons prévu de retirer les tickets pour Valparaiso à l'agence de Puerto Montt en arrivant mais le bus dans lequel nous sommes s'arrête à Puerto Varas avant et nous y voyons une opportunité de gagner du temps et de l'argent. Nous descendons donc et prévoyons d'aller chercher les tickets le lendemain.

Le lendemain, petite balade dans Puerto Varas puis nous nous rendons au terminal de bus de Puerto Montt pour retirer les tickets du soir et là... surprise ! Les tickets étaient pour hier, le 2 Novembre... Après un échange de mails avec « Southpass » qui martèle que les disponibilités changent, qu'il faut regarder ses mails régulièrement etc..., ceux-ci refusent de reconnaître leur erreur et pour le moment (car nous n'avons pas abandonné), nous avons donc perdu un billets de bus.

Nous achetons donc un autre billet pour le lendemain soir car il n'y a plus de place pour le soir même.
Nous passons donc la nuit et la journée du 4 Novembre à Puerto Montt. Très belle balade sur la petite île en face du port de pêche (que nous conseillons vraiment, la vue sur Puerto Montt et les volcans est magnifique) et dans la ville. Nous rentrons à l'hôtel, récupérerons les sacs et partons pour le terminal de bus.

On attend, le bus arrive, nous mettons les gros sacs en soute et montons dans le bus. Normalement un homme vérifie toujours les tickets à la montée, mais pas aujourd'hui. On se dit qu'il vérifiera sûrement dans le bus.
Nous nous installons et Julien pose son sac dans le porte bagage au dessus de nos têtes (vraiment juste au dessus et un peu devant pas 3 mètres derrière). Le bus part et 20 minutes après, en voulant déposer le sac d'Aurore dans le porte bagage, il n'y a plus de sac. Le vol a eu lieu au terminal de bus car le bus ne s'est pas arrêté et le sac n'y était pas (Julien a fouillé). En 3 minutes, un sac plutôt lourd et pas tout petit, à 50cm de nos têtes, a été volé...
Vous vous en doutez, dans ce sac, il y avait l'appareil photo + le matériel qui va avec.
Pour aggraver les choses, nous avons fait une grosse erreur ce jour là. Nous avions exceptionnellement mis le disque dur externe avec l'appareil photo: disque dur qui servait de sauvegarde à toutes nos photos & vidéos depuis le début et que nous tenions bien séparé du reste du matériel.

Voilà comment un enchainement de choses stupides, certaines de notre part et d'autres complètement sans contrôle, entraîne un gros problème...

Pour relativiser un peu, le matériel photo est assuré (même si les assurance ne remboursent jamais complètement...), le vol a été «doux », sans agression et c'est le plus important. Et le Sackboy était dans le sac d'Aurore!
Concernant les photos, nous avons toujours des « aperçus » de taille convenable (taille photo d'album photo) sur le logiciel dans lequel nous faisons transiter toutes nos photos. Julien cherche un moyen de les extraire en format photo.

Voilà, le voyage continue malgré un petit coup de frein à l'enthousiasme. Concernant les photos, il nous reste le petit appareil d'Aurore qui fait des photos correctes, nous allons continuer avec ça pour le moment. Et en fonction du dénouement de cette histoire (assurances), nous aviserons.

Morale de cette histoire, ne jamais relâcher sa vigilance quand on est en voyage et surtout dans les transports. Nous le savions et avons commis une erreur de débutant,  et même si nous sommes conscient que ce n'est pas notre faute, c'est tout de même rageant.

Bon fin de la parenthèse « galères », le voyage continue et c'est bien le plus important !

PS: Vous l'aurez malheureusement compris, nous ne serons pas en mesure de vous faire parvenir les exemplaires des photos taille « grand format » du début du voyage.


dimanche 6 novembre 2011

Le Quizz !!

Vous l'avez rêvé, un tour à deux l'a fait !

Voici le Quizz dont vous pouvez retrouver les règles dans un article précédent. Petite précision : Pensez à mettre le numéro des questions devant vos réponses.

Alors à vos marques ! Prêt ! Répondez ! Et que le meilleur gagne !



Questions :
  1. Date du mariage d'Aurore et Julien ?
  2. Date d'arrivée en Afrique du Sud ?
  3. Quel est le 4ème animal de la vidéo du Addo National Park ?
  4. Dans quelle ville apparaît pour la première fois le Sackboy ?
  5. Quels animaux composent les Big 5 ?
  6. Comment s'appelle le village où nous avons visité un barrage ?
  7. Quel est le cap le plus au sud de l'Afrique ?
  8. Quel est le nom de la plus grosse chute d'Iguazu ?
  9. Comment s'appelle le couple de polonais rencontré en Argentine ? (l'orthographe doit être exacte !)
  10. Quel est le nom du stade de foot du quartier de la Boca à Buenos Aires ? (le nom espagnol)

Question bonus :

QB : Quelles sont les date et heures de départ et d'arrivée de notre prochain vol ?


La liste des cadeaux sera dévoilée en même temps que les résultats !


jeudi 3 novembre 2011

Bilan: Argentine



Et voilà, adios Argentina ! Bienvenido Chile !

Il est donc temps de dresser un bilan de ce pays très riche (dans tous les sens du terme).

Un tour à deux en Argentine c'est:
  • Plus de 6200 Km en bus pour un total de 100 heures de trajet.
  • 1 vol intérieur
  • Plus de 1000 photos/vidéos prises (Ici aussi nous en avons effacé un certain nombre)
  • 8 hostels
  • 1 nuit dans l'aéroport de Buenos Aires
  • 1 nuit sous tente
  • 10 nouveaux compagnons de voyage
  • 3 parcs nationaux
  • 6 posts sur le blog
  • 6 tampons argentins sur le passeport (passage au Brésil à Iguazu, passage au Chili en Terre de Feu) et 1 tampon pingouins « Fin del Mundo » !!!
  • Température max. et min. : 38°C à Iguazu et 2°C à Ushuaia

Informations diverses concernant l'Argentine :
  • Les spécialités culinaires argentines sont la viande, les glaces et la dulche de leche (une sorte de confiture de lait concentré absolument fantastique !!!)
  • La monnaie est le Pésos Argentin qui s'écrit AR$ (1€ = 6 AR$ mais celui-ci varie souvent)
  • Le prix moyen des dortoirs est de 70 AR$ et en chambre double 200 AR$ en hostel (backpackers). Le camping est peu développé; pour notre nuit dans le parc d'Ushuaia nous avons payé 30 AR$ p/p
  • Nous avons retrouvé un rythme de vie plus proche du notre (lever 8h30, coucher 23h-00h).
  • Il faut savoir qu'il est fortement déconseillé de sortir des grands axes routiers avec sa voiture. Les autres routes, bien que beaucoup plus courtes sur le papier, peuvent être de véritables pièges car en cas de problème, très peu de gens y passent.
  • Les bus sont très confortables et c'est vraiment le moyen le plus économique de voyager dans le pays. Ne cherchez pas la compagnie la moins chère car les prix sont les mêmes partout mais la différence se fait dans les services proposés (repas, films et même internet dans certains...) et la qualité des bus.

Maintenant, nous devons aussi mettre en garde les voyageurs qui veulent tenter l'expérience argentine. Ce pays est cher, voir très cher par endroits. Et il le sera de plus en plus.
En effet le pays connait une inflation extraordinaire, +25% cette année et entre +50 et +75% sur les 3 dernières années. Les salaires des argentins ont suivi cette inflation et donc, logiquement, les tarifs des attractions touristiques, des hôtels et des restaurants aussi.
Rien de ce que nous avions trouvé comme prix dans les guides ou sur internet n'était correct, il nous a fallu doubler la mise dans certains cas. L'euro n'étant pas à son meilleur niveau en ce moment, cela ne nous aide pas non plus.
Concernant le retrait d'argent en Argentine, c'est aussi un peu laborieux. Vous ne pouvez pas retirer plus de 1000 AR$ par retrait. Mais vous pouvez effectuer 3 ou 4 retraits à la suite. L'inconvénient de ce système ce sont bien évidemment les frais de banque pour les étrangers (commission fixe par retrait). Attention donc à prévoir ce détail (emporter plus de liquide en euros/dollars et les changer dans les bureaux de change peut être une bonne solution).

Malgré cela, l'Argentine reste un fabuleux pays qui offre une grande diversité de climats et donc de paysages, de faune et de flore. Il y en a pour tous les goûts, la montagne, la mer, la forêt tropicale, les steppes patagoniennes, la neige, le soleil, les glaciers... bref vous avez compris.

Les 5 choses que l'on a préférées :
  • Les baleines de la péninsule Valdès
  • Le quartier de la Boca à Buenos Aires
  • Les chutes d'Iguazu
  • Les délicieuses glaces de Bariloche
  • Le parc national « Tierra del Fuego » à Ushuaia

Les 5 choses que l'on a le moins aimées :
  • Les prix décourageants
  • Les heures interminables de bus
  • La nuit dans l'aéroport de Buenos Aires
  • Les 4 passages de frontières (Argentine-Chili) d'Ushuaia à El Calafate
  • Le peu de campings valables

Les 5 choses que l'on aurait aimées faire :
  • Passer plus de temps dans la région des lacs (Bariloche)
  • Remonter en bateau d'Ushuaia à Valparaiso (trop cher..)
  • Aller en Antarctique (Beaucoup trop cher... Mais vraiment beaucoup trop !)
  • Nager avec les lions de mer à Puerto Madryn
  • Faire le nord de l'Argentine

Après ce bilan, il est donc temps pour nous de prendre la route direction le Chili et la petite ville de Puerto Varas ou nous passerons une nuit avant de remonter sur Valparaiso.
Nous quittons donc Bariloche (qui ressemble étonnamment à la Suisse d'ailleurs) le 2 Novembre en bus pour traverser la cordillère des Andes qui forme la frontière entre les 2 pays. Un voyage de 6 heures, ce qui nous semble bien peu après tous nos trajets.


Carte de notre trajet en Argentine :

                         
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mardi 1 novembre 2011

Puerto Madryn


Mercredi 26 Octobre 2011:

Aujourd'hui, nous décidons d'aller visiter la Péninsule Valdès. C'est une presqu'île à 1 heure de Puerto Madryn et qui est entièrement classée parc naturel. C'est aussi la principale attraction de la région car cette péninsule est connue pour héberger de nombreuses baleines franches australes pendant leur migration (de Juin à Novembre).
Nous louons donc une voiture et direction le port de Puerto Piramidès, lieu de départ du tour en bateau pour observer les baleines.
Après avoir passé notre gilet de sauvetage (au cas où une baleine déciderait de donner un coup de queue à l'embarcation), le bateau quitte le port et nous apercevons tout de suite de nombreuses formes noires crachant des jets d'eau.



Le capitaine, rodé à ce genre d'exercice, nous place sur la route des cétacés et quelques minutes plus tard, les baleines sortent de l'eau à quelques mètres de nous. Moment magique.
   
                                               

Les baleines franches australes possèdent sur la tête de grosses callosités sur lesquelles s'accrochent des crustacés ce qui donne un aspect rocailleux.
Après ½ heure de navigation, deux baleines (un petit et sa mère) décident de rester à côté du bateau (le petit est visiblement intrigué par ce gros poisson métallique qui fait du bruit) pendant une vingtaine de minutes. Ils sont à portée de main, nous pourrions les toucher ! Ce qui est bien sûr interdit.
Le capitaine instaure un roulement car une cinquantaine de touristes qui se retrouve du même côté, cela fait dangereusement pencher le bateau.
De temps en temps, un coup de vent ramène le souffle de la baleine sur nous, mais bon, se faire arroser par une baleine ce n'est pas vraiment dérangeant !

 

Le petit finit par se cogner (volontairement ?) au bateau et plonge dans les profondeurs suivi par sa mère.
Le tour continue et nous croisons encore quelques baleines, dont une qui dort les nageoires en l'air, avant de faire demi-tour et de rentrer au port.

Nous reprenons la voiture direction la route du nord et Punta Norte, la pointe nord de la péninsule. La route est vraiment ennuyeuse, elle est toute droite, pleine de poussière, le paysage est plat et il n'y a rien à voir dans les terres. Et en plus c'est long ! Environ deux heures pour rejoindre la pointe.
A Punta Norte se trouve une colonie d'éléphants de mer et, à certaines périodes, il est possible d'y voir des orques. Mais pas en ce moment!! Et les lions de mer sont assez loin et peu visibles.

Au final, le tour de la péninsule ne vaut pas vraiment le coup. C'est très long pour ne pas voir grand chose. Il vaut mieux ne passer qu'à Puerto Piramides et prendre le tour en bateau, qui est un incontournable, pour voir les baleines.

Jeudi 27 Octobre 2011:

Nous partons avec cinq personnes que nous avons rencontrées à l'hostel (deux espagnols: Borja et Cristina, un italien: Danilo et deux hollandais: Sanne et Sjoerd) pour Punta Tombo et ses pingouins.


Punta Tombo est au sud de Puerto Madryn à environ 2h1/2 de route et les vingt derniers kilomètres sont en vrai gravel road.
A Punta Tombo, nous retrouvons nos pingouins magellan (en fait ce sont des manchots magellan car ils vivent dans l'hémisphère sud et les pingouins dans l'hémisphère nord) déjà rencontrés à Ushuaia sauf qu'ici se trouve la plus grosse colonie: 300 000 en ce moment et ½ million dans quelques mois avec les bébés.
Ici aussi, nous pouvons marcher parmi eux. Un chemin a été créé au milieu de leurs nids et nous pouvons donc les voir traverser devant ou derrière nous pour aller ou rentrer d'une petite baignade.
C'est la période où ils couvent leurs oeufs et attendent leur éclosion.
Le petit circuit nous prend tout de même deux heures car il y a de nombreux arrêts photos et observation.

 

Après cette petite visite à nos amis pingouins, nous décidons de faire un détour avant de rentrer et nous arrêtons à Gaiman. L'originalité de cette ville est qu'elle a été fondée par des colons gallois venus s'installer en Argentine pour fuir la main mise de l'Angleterre sur leur pays.
La ville a été fondée en 1874 et est encore aujourd'hui très marquée par l'architecture galloise. Elle regorge également de salons de thé. Même Lady Di est venue boire un thé dans un de ces salons lors d'un voyage en Argentine!! Nous allons donc bien sûr tester un des salons et prenons une sorte de menu complet qui comprend du thé (bien sur), 7 petites parts de gâteaux chacun et des tranches de différents pains beurrés. Malgré la présence de gros mangeurs parmi nous, nous ne parvenons pas à finir!! Trop copieux. Autant vous dire que nous n'avons pas mangé le soir.

Samedi 29 Octobre 2011:

Nous devions partir pour San Carlos de Bariloche hier soir mais les bus étant complets, nous ne partons que ce soir à 21h30.
Du coup, aujourd'hui, nous avons le temps d'aller voir des éléphants de mer. Nous faisons une heure et demi de route (finalement il nous en a fallu trois car le minibus avec lequel nous sommes partis est tombé en panne sur la route et nous avons du attendre que quelqu'un vienne avec un autre minibus pour le remplacer!).

Nous en avions déjà aperçu à la péninsule Valdes mais là il s'agit de les approcher de très près!!
La technique pour s'approcher des éléphants de mer est très simple, il faut s'approcher d'eux en étant accroupi afin que l'on soit à leur hauteur et donc non menaçant sinon ils se redressent, commencent à crier et peuvent vous attaquer. Et quand un groupe de 7 personnes marche en canard pour approcher l'animal c'est assez amusant à voir!!!


Nous voyons une dizaine d'éléphants de mer mais également des bébés qui se caractérisent par leur pelage noir qui disparaitra bientôt au profit d'un pelage marron ou gris plus adapté à la nage.
Après environ deux heures sur la plage, nous repartons au minibus après un peu d'escalade (ça se mérite l'éléphant de mer!!) et rentrons à Puerto Madryn à temps pour notre bus.